Twilight New-moon Eclipse Breaking Dawn
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Twilight New-moon Eclipse Breaking Dawn

Voici un forum où on parle de cette fantastique saga de Stephenie Meyer
 
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 Outtake 4

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Aloo
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MessageSujet: Outtake 4   Outtake 4 Icon_minitimeMar 11 Nov - 18:27

Dernier outtake sur Fascination !
Je sais que ça fait longtemps que je n'avais plus posté d'outtake, mais ça prend du temps pour traduire, et il faut que je trouve un moment pour que mon frère puisse les corriger ! Enfin bon, celui-ci fait 9 pages (oui oui, tout ça) et il parle de "l'avant-bal" Smile Savourez !
[Notez : les vampires apparraissent sur les photos ; Rosalie fait du tuning ! :p]


[Notes : ?]

[Remix du bal de promo prolongé]

-Quand est-ce que tu vas me dire ce qu’il se passe, Alice ?
-Tu verras, sois patiente, ordonna-t-elle, souriant sournoisement.
Nous étions dans ma camionnette, mais elle conduisait. Trois semaines de plus et je pourrais enlever mon plâtre, et ensuite je pourrais très fermement faire acte d’autorité au sujet de ma conduite. J’adorais conduire.
C’était fin mai, et d’une manière ou d’une autre, la terre autour de Forks avait trouvé un moyen d’être encore plus verte qu’habituellement. C’était beau, évidemment, je commençais à me réconcilier avec la forêt en majorité parce que j’y passais plus de temps que d’habitude. Nous n’étions pas encore de proches amis, la nature et moi, mais nous devenions proches.
Le ciel était gris, mais il était le bienvenu. Il était gris perle, mais pas du tout sinistre, il ne pleuvait pas, et il faisait assez chaud pour moi. Les nuages étaient épais et sûrs, le genre de nuage qui m’était devenu plaisant, à cause de la liberté qu’il garantissait.
Mais malgré ces agréables alentours, je me sentais nerveuse. Partiellement à cause de l’étrange comportement d’Alice.
Elle avait absolument insisté pour passer une journée entre filles dehors, ce samedi matin me conduisant à Port Angeles pour nous faire des manucure et pédicure en règle, refusant de me laisser avoir la modeste nuance de rose que je voulais, ordonnant à la manucure de me les vernir avec un rouge sombre scintillant – elle alla tellement loin qu’elle insista que les ongles de mon pied cassé soient vernis.
Ensuite, elle m’emmena acheter des chaussures, bien que je ne pouvais essayer qu’une seule chaussure de chaque paire. Contre mes vigoureuses protestations, elle m’acheta une paire de chaussures des plus irréalistes, onéreuses, à talons aiguille – des choses visiblement dangereuses, tenues par seulement un fin ruban de satin qui courait sur mon pied faisant un nœud derrière ma cheville. Elles étaient d’un bleu jacinthe profond, et j’essayai en vain d’expliquer que je n’avais rien qui aille avec. Même si ma penderie était de manière embarrassante pleine des habits qu’elle m’avait achetés à L.A. – la plupart trop légers pour être portés à Forks – j’étais certaine que je n’avais rien dans cette nuance. Et même si j’avais quelque chose d’exactement la même couleur caché quelque part dans ma garde-robe, mes habits n’étaient réellement pas assez habillés pour aller avec des talons aiguille. Je n’étais pas habillée pour les talons aiguille – je pouvais à peine marcher en toute sécurité en chaussettes. Mais ma logique inébranlable était vaine sur elle. Elle ne me disputerait même pas en retour.
-Bien, il n’y a pas de Biviano, mais ils ont de quoi faire, marmonna-t-elle inexplicablement, et ensuite ne parla plus tandis qu’elle lâchait sa carte de crédit devant les employés stupéfaits.
Elle m’emmena manger au driving d’un fast-food, me disant que je devais manger dans la voiture mais refusant de m’expliquer sa hâte. De plus, sur le chemin de la maison, je dus lui rappeler plusieurs fois que ma camionnette n’était tout simplement pas capable des performances d’une voiture de sport, même avec les modifications de Rosalie, et je la suppliai de laisser tranquille cette pauvre chose. Habituellement, Alice était mon chauffeur préféré. Elle ne semblait pas ennuyée de conduire seulement 20 ou 30 miles au-dessus de la limite de vitesse, chose que quelques personnes ne pouvaient pas supporter de faire.
Mais l’évident programme secret d’Alice était seulement la moitié du problème, évidemment. J’étais aussi pitoyablement anxieuse parce que je n’avais pas vu le visage d’Edward en presque 6 heures et c’était un record pour les deux derniers mois.
Charlie avait été difficile, mais pas impossible. Il s’était résigné à la présence constante d’Edward quand il retourna à la maison, ne trouvant pas de quoi se plaindre tandis que nous étions penchés sur notre travail sur la table de la cuisine – il semblait même apprécier la compagnie d’Edward tandis qu’ils supportaient ensemble leur équipe pendant les matchs sur ESPN. Mais il n’avait rien perdu de sa sévérité initiale tandis qu’il tenait d’un air menaçant la porte pour Edward à précisément 10h chaque soir de semaine. Evidemment, Charlie était complètement inconscient de l’habilité d’Edward à ramener sa voiture chez lui et à être de retour à ma fenêtre en moins de dix minutes.
Il était beaucoup plus agréable envers Alice, parfois embarrassant aussi. Evidemment, jusqu’à ce que mon plâtre encombrant soit troqué contre quelque chose de plus maniable, j’avais besoin d’une aide féminine – Alice était un ange, une sœur ; chaque soir et chaque matin, elle apparaissait pour m’aider dans mes routines journalières. Charlie était énormément reconnaissant d’être soulagé de l’horreur d’une fille presque adulte qui avait besoin d’aide pour prendre une douche – le genre de choses qui était bien au-delà de sa zone de confort, et de la mienne aussi, à ce sujet. Mais c’était avec plus que de la gratitude que Charlie la surnommait « ange », et il la regardait avec des yeux déconcertés tandis qu’elle dansait en souriant à travers la petite maison, l’égayant. Aucun humain ne pouvait ne pas être affecté par sa beauté stupéfiante et sa grâce, et quand elle se glissait par la porte chaque nuit avec un affectueux « A demain, Charlie », elle le laissait stupéfait.
-Alice, on va à la maison maintenant ? demandai-je, comprenant toutes les deux que je voulais dire la maison blanche près de la rivière.
-Oui. Elle sourit, me connaissant bien. Mais Edward n’est pas là.
Je fronçai les sourcils.
-Où est-il ?
-Il avait quelques courses à faire.
-Des courses ? répétai-je, interdite. Alice - je pris un timbre de voix cajoleur, s’il te plait, dis-moi ce qu’il se passe.
Elle secoua la tête, continuant à sourire hermétiquement.
-Je m’amuse trop, expliqua-t-elle.
Quand nous retournâmes à la maison, Alice me fit monter les escaliers raides jusqu’à sa salle de bains de la taille d’une chambre. J’étais surprise de trouver Rosalie là, attendant avec un sourire céleste, attendant debout derrière une chaise rose basse. Une collection extraordinaire d’outils et de produits couvrait le long comptoir.
-Assieds-toi, commanda Alice.
Je la considérai prudemment pendant une minute et ensuite, décidant qu’elle était prête à user de la force si nécessaire, je boitai jusqu’à la chaise et m’assis avec le peu de dignité qu’il me restait. Rosalie commença immédiatement à coiffer mes cheveux.
-Je suppose que tu ne me diras pas ce qu’il se passe ? lui demandai-je.
-Tu peux me torturer, murmura-t-elle, absorbée par mes cheveux, mais je ne parlerai jamais.
Rosalie tint ma tête dans le lavabo pendant qu’Alice frottait mes cheveux avec un shampooing qui sentait le raisin et la menthe. Alice essuya furieusement le fouillis humide, ensuite elle aspergea au moins une bouteille entière ou quelque chose dans le genre – celle-ci sentait le concombre – sur la masse humide et la sécha à nouveau.
Elles coiffèrent rapidement le fouillis, quelque que soit le produit au concombre, cela avait dompté mes cheveux. Je pourrais en avoir besoin. Ensuite elles prirent chacune un sèche-cheveux et commencèrent le travail.
Tandis que les minutes s’écoulaient et qu’elles continuaient de découvrir de nouvelles sections de mèches de cheveux trempés, leurs visages commencèrent à devenir un peu inquiets. Je souris joyeusement. Une chose que même les vampires ne peuvent accélérer.
-Elle a une horrible masse de cheveux, commenta Rosalie d’une voix anxieuse.
-Jasper ! appela clairement Alice, bien que pas bruyamment. Trouve-moi un autre sèche-cheveux !
Jasper vint à la rescousse, venant tout de même avec deux sèche-cheveux de plus, qu’il pointa vers ma tête, profondément amusé, tandis qu’elles continuaient à travailler.
-Jasper, commençai-je avec espoir.
-Désolé Bella. Je n’ai pas la permission de te dire quoi que ce soit.
Il s’échappa avec reconnaissance quand tout fut finalement sec – et ébouriffé. Mes cheveux se tenaient à trois pouces de ma tête.
-Qu’est-ce que vous m’avez fait ? demandai-je avec horreur.
Mais elles m’ignorèrent, sortant une boîte de bigoudis chauffants. J’essayai de les convaincre que mes cheveux ne bouclaient pas, mais elles m’ignorèrent, peinturlurant chaque mèche d’un produit d’un jaune maladif avant de l’enrouler autour d’un bigoudi chaud.
-As-tu trouvé les chaussures ? demanda Rosalie intensément tandis qu’elles travaillaient, comme si la réponse était d’une importance vitale.
-Oui – elles sont parfaites, ronronna Alice avec satisfaction.
Je regardai dans le miroir Rosalie, approuvant comme si on lui avait retiré un grand poids.
-Tes cheveux vont bien, notai-je.
Pas que ce n’était pas toujours parfait – mais elle les avait remontés cet après-midi, créant une couronne de douces boucles dorées au-dessus de sa tête parfaite.
-Merci.
Elle sourit. Elles commençaient la seconde série de bigoudis, maintenant.
-Que penses-tu du maquillage ? demanda Alice.
-C’est chiant, dis-je.
Elles m’ignorèrent.
-Elle n’a pas besoin de plus – sa peau est mieux au naturel, songea Rosalie.
-Du rouge à lèvres, quand même, décida Alice.
-Et du mascara et de l’eye-liner, ajouta Rosalie, juste un peu.
Je soupirai bruyamment. Alice ricana.
-Sois patiente, Bella. On s’amuse.
-Bien, aussi longtemps que tu voudras, grommelai-je.
Elles avaient épinglé tous les bigoudis bien serrés et inconfortablement sur ma tête, à présent.
-Habillons-la.
La voix d’Alice tremblait d’impatience. Elle n’attendit pas que je boite hors de la salle de bains par mes propres moyens. A la place, elle me prit et me porta jusqu’à la grande chambre blanche de Rosalie et d’Emmett. Sur le lit, il y avait une robe. Bleu jacinthe, évidemment.
-Qu’en penses-tu ? gazouilla Alice.
C’était une bonne question. Elle était tellement ornée de fanfreluches, et devant apparemment être portée très basse sous les épaules, avec de longues manches drapées qui se rassemblaient aux poignets. Le corsage extra-fin était ceint par un autre, à fleurs pâles, d’un tissu jacinthe, qui plissaient ensemble pour former un fin froissement en dessous du côté gauche. Le tissu à fleurs était long dans le dos, mais ouvert à l’avant sur une série de couches ajustées de doux froissés jacinthe, brillant dans l’ombre alors qu’il atteignaient le [tea-lenght] en dessous d’eux.
-Alice, gémis-je, je ne peux pas porter ça !
-Pourquoi ? demanda-t-elle d’une voix dure.
-Le bustier est complètement transparent !
-Ca va en dessous. Rosalie leva un vêtement menaçant et bleu pâle.
-Qu’est-ce que c’est que ça ? demandai-je, effrayée.
-C’est un corset, idiote, dit Alice, impatiente. Maintenant, est-ce que tu vas le mettre ou dois-je appeler Jasper et lui demander de te tenir pendant que je le fais ? menaça-t-elle.
-Tu es supposée être mon amie, l’accusai-je.
-Sois sympa, Bella, soupira-t-elle, je ne me souviens pas d’avoir été humaine et j’essaye d’avoir un peu d’amusement par procuration. D’un autre côté, c’est pour ton bien.
Je compatis et rougis beaucoup, mais ça ne leur prit pas longtemps pour me mettre dans la robe. Je devais l’admettre, le corset avait ses avantages.
-Wow, soufflai-je, regardant plus bas, j’ai un décolleté.
-Qui l’aurait deviné, gloussa Alice, réjouie de son travail.
Je n’étais pas totalement d’accord, tout de même.
-Ne penses-tu pas que cette robe est un peu trop… je ne sais pas, en avance sur la mode… pour Forks ? demandai-je, hésitante.
-Je pense que le mot que tu cherches est « haute couture », rit Rosalie.
-Ce n’est pas pour Forks, c’est pour Edward, insista Alice. C’est tout à fait correct.
Elles me ramenèrent à la salle de bains ensuite, déroulant les bigoudis de leurs doigts agiles. A ma grande surprise, des cascades de boucles dégringolèrent. Rosalie en remonta la plupart, les tordant précautionneusement en une queue chevaline de boucles qui descendait en une ligne épaisse sur mon dos.
Pendant qu’elle travaillait, Alice peint rapidement une fine ligne noir autour de chacun de mes yeux, mit du mascara et mit prudemment du rouge à lèvres rouge foncé sur mes lèvres. Ensuite elle partit comme une flèche hors de la pièce et revint promptement avec les chaussures.
-Parfait, souffla Rosalie tandis qu’Alice les levait pour qu’elles soient admirées.
Alice attacha d’une main experte la mortelle chaussure et regarda ensuite mon plâtre d’un air dubitatif.
-Je pense que nous aurons fait ce que nous pourrions, elle secoua la tête tristement. Je ne suppose pas que Carlisle nous laisserait… ? elle lança un regard à Rosalie.
-J’en doute, répondit sèchement Rosalie. Alice soupira.
Elles redressèrent ensuite toutes les deux leur tête.
-Il est de retour.
Je savais de quel « il » elles parlaient, et je sentis de vigoureux papillons dans mon estomac.
-Il peut attendre. Il y a une chose plus importante, dit fermement Alice.
Elle me souleva de nouveau, - une nécessité, j’étais sûre que je ne pouvais pas marcher dans cette chaussure – et me porta dans sa chambre, où elle me mit debout en face de son énorme miroir à bords dorés.
-Là, dit-elle. Tu vois ?
J’étais face à une étrangère dans le miroir. Elle semblait très grande dans sa chaussure haute et la longue et mince ligne de la robe ajustée ajoutait à l’illusion. Le corsage décolleté – où son tour de poitrine inhabituel attira à nouveau mon regard – rendait son cou très long, de même que la colonne de boucles brillante sur son dos.
La couleur jacinthe du tissu était parfaite, faisant ressortir l’aspect crémeux de sa peau ivoire, le rose du blush sur ses joues. Elle était très belle, je devais l’admettre.
-Ok, Alice, souris-je. Je vois.
-Ne l’oublie pas, ordonna-t-elle.
Elle me prit de nouveau et me porta jusqu’au-dessus des escaliers.
-Tourne-toi et ferme les yeux ! ordonna-t-elle au bas des escaliers. Et reste hors de mon esprit – ne gâche pas tout.
Elle hésita, marchant plus lentement que d’habitude jusqu’en bas de la cage d’escalier jusqu’à ce qu’elle puisse voir qu’il avait obéi. Ensuite elle survola le reste du chemin. Edward se tenait près de la porte, son dos tourné vers nous, très grand et sombre – je ne l’avais jamais vu porter du noir avant. Alice me mit droite, lissant le drapé de la robe, remettant une boucle à sa place, et ensuite elle me laissa là, allant s’asseoir sur la banquette du piano pour regarder. Rosalie suivit pour s’asseoir avec elle dans le public.
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Aloo
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MessageSujet: Re: Outtake 4   Outtake 4 Icon_minitimeMar 11 Nov - 18:27

-Puis-je regarder ? sa voix était intense d’anticipation – cela fit battre mon cœur inégalement.
-Oui… maintenant, dirigea Alice.
Il pivota immédiatement, et ensuite gela sur place, ses yeux topaze écarquillés. Je pouvais sentir la chaleur remonter mon cou et empourprer mes joues. Il était si beau ; je sentis l’ombre d’une vieille peur, qu’il était juste un rêve, non une réalité possible. Il portait un smoking, et il appartenait à un écran de cinéma, pas à côté de moi. Je le regardais avec une incrédulité mêlée d’admiration.
Il marcha lentement vers moi, hésitant à un pied quand il m’atteint.
-Alice, Rosalie… merci, souffla-t-il sans me quitter des yeux.
J’entendis Alice glousser de plaisir.
Il fit un pas en avant, mettant en coupe une main froide sous ma mâchoire, et s’arrêtant pour presser ses lèvres sur ma gorge.
-C’est toi, murmura-t-il contre ma peau.
Il s’écarta, et il y avait des fleurs blanches dans son autre main.
-Freesia, m’informa-t-il, tandis qu’il les épinglait dans mes boucles. Complètement redondant, si on considérait le parfum bien entendu.
Il recula, me regardant à nouveau. Il sourit de son sourire à stopper un cœur.
-Tu es absurdement magnifique.
-Tu m’ôtes les mots de la bouche, je gardai ma voix aussi légère que je le pouvais. Juste quand je me convainquais que tu étais réel, tu te montres comme ça et j’ai peur de rêver à nouveau.
Il me prit rapidement dans ses bras. Il me tint proche de son visage, ses yeux brûlants tandis qu’il me rapprochait encore plus près.
-Fais attention au rouge à lèvres ! commanda Alice.
Il rit d’un ton de défi, mais il déposa à la place sa bouche sur le creux au-dessus de ma clavicule.
-Es-tu prête pour y aller ? demanda-t-il.
-Est-ce que quelqu’un va me dire de quelle occasion il s’agit ?
Il rit à nouveau, jetant un regard au-dessus de son épaule en direction de ses sœurs.
-Elle n’a pas deviné ?
-Non, ricana-t-elle.
Edward rit avec délice. Je me renfrognai.
-Qu’est-ce que j’ai manqué ?
-Ne t’inquiètes pas, tu comprendras bien assez tôt, m’assura-t-il.
-Lâche la, Edward, pour que je puisse prendre la photo.
Esmé descendait les escaliers avec une caméra argent dans les mains.
-Photos ? marmonnai-je tandis qu’il me mettait prudemment sur mon bon pied tremblant. J’avais une mauvaise impression à propos de tout ça. Apparaîtrez-vous sur le film ? demandai-je sarcastiquement.
Il me sourit largement.
Esmé prit quelques plans de nous, tandis qu’Edward insistait en riant sur le fait que nous allions être en retard.
-On vous voit là-bas, cria Alice tandis qu’il me portait à la porte.
-Alice sera là ? Où est-ce qu’ils peuvent bien être ?
Je me sentis un peu mieux.
-Et Jasper, et Emmett, et Rosalie.
Mon front se plissa de concentration tandis que j’essayais de découvrir le secret. Il se moqua de mon expression.
-Bella, m’appela Esmé, ton père au téléphone.
-Charlie ? demanda Edward en même temps que moi.
Esmé m’apporta le téléphone, mais il le saisit tandis qu’elle essayait de me le donner, me tenant sans effort écartée avec un bras.
-Hé ! protestai-je, mais il avait déjà commencé à parler.
-Charlie ? C’est moi. Qu’est-ce qui ne va pas ?
Il semblait inquiet. Mon visage pâlit. Mais ensuite, son expression devint amusée – et soudainement malicieuse.
-Donne-lui le téléphone, Charlie – laisse-moi lui parler.
Quoi qu’il se passe, Edward s’amusait un peu trop pour que Charlie soit en danger. Je me détendis légèrement.
-Salut Tyler, c’est Edward Cullen.
Sa voix était très amicale en surface. Je la connaissais suffisamment bien pour déceler la douce pointe de menace. Que faisait Tyler chez moi ? L’horrible vérité commença à m’apparaître.
-Je suis désolé s’il y a eu un quelconque problème de communication, mais Bella n’est pas disponible ce soir.
L’intonation d’Edward changea, et la menace dans sa voix fût soudain beaucoup plus évidente tandis qu’il continuait.
-Pour être parfaitement honnête, elle sera indisponible chaque soir, si quelqu’un d’autre que moi est concerné. Ne le prends pas mal. Et je suis désolé à propos de ta soirée.
Il ne semblait pas du tout désolé. Et ensuite, il raccrocha le téléphone, un énorme sourire sur son visage.
-Tu m’emmènes au bal de promo ! l’accusai-je furieusement. Mon visage et mon cou devinrent cramoisis avec la colère. Je pouvais sentir des larmes de rage remplir mes yeux.
Il ne s’attendait pas à la force de ma réaction, c’était clair. Il serra les lèvres et ses yeux s’assombrirent.
-Ne sois pas difficile, Bella.
-Bella, nous y allons tous, encouragea Alice, soudainement à mon épaule.
-Pourquoi me faites-vous ça ? demandai-je.
-Ce sera chouette.
Alice était toujours aussi joyeusement optimiste.
Mais Edward se pencha pour murmurer dans mon oreille, sa voix de velours sérieuse.
-Tu es seulement humaine une fois, Bella. Fais-moi plaisir.
Ensuite il dirigea toute la force de ses yeux d’or brûlants sur moi, faisant fondre ma résistance avec leur chaleur.
-Bien, dis-je en faisant la moue, incapable de lui en vouloir autant que je l’aurais voulu, j’irai calmement. Mais tu verras, avertis-je d’un air menaçant, [il va m’arriver quelque chose]. Je vais probablement me casser l’autre jambe. Regarde cette chaussure ! C’est un piège mortel ! Je tins ma bonne jambe comme preuve.
-Hmmm. Il regarda fixement ma jambe pendant un moment plus long que nécessaire, et il regarda ensuite Alice avec ses yeux flamboyants. A nouveau, merci.
-Tu vas être en retard chez Charlie, lui rappela Esmé.
-C’est vrai, on y va, il me tourna vers la porte.
-Charlie est là-dedans ? demandai-je en serrant les dents.
-Bien sûr, sourit-il.
J’étais préoccupée, je ne remarquai donc pas tout de suite cela. J’étais seulement vaguement consciente de la voiture argent, et je supposai que c’était la Volvo. Mais ensuite, il se pencha si lentement pour me faire entrer dedans que je pensai qu’il m’asseyait sur le sol.
-Qu’est-ce que c’est que ça ? demandai-je, surprise de me trouver dans un coupé qui ne m’était pas familier. Où est la Volvo ?
-La Volvo est ma voiture de tous les jours, me dit-il prudemment, appréhendant une autre crise. C’est la voiture pour les occasions spéciales.
-Que pensera Charlie ? je secouai la tête en le désapprouvant tandis qu’il montait dans l’engin et le démarrait. Il ronronna.
-Oh, la plupart de la population de Forks pense que Carlisle est un avide collectionneur de voitures. Il traversa rapidement les bois par l’autoroute.
-Et il ne l’est pas ?
-Non, c’est plus mon hobby. Rosalie collectionne aussi les voitures, mais elle préfère faire l’imbécile avec leurs tripes plutôt que de les conduire. Elle a beaucoup amélioré celle-ci pour moi.
J’étais toujours en train de me demander pourquoi nous retournions à la maison de Charlie quand nous nous arrêtâmes devant celle-ci. La lampe du porche était allumée, mais il ne faisait pas assez calme pour le crépuscule. Charlie devait attendre, regardant probablement maintenant à travers la fenêtre. Je commençai à rougir, me demandant si la première réaction de mon père face à la robe serait identique à la mienne. Edward contourna sans se presser la voiture, lentement pour lui, pour ouvrir ma porte- confirmant mes suspicions que Charlie regardait.
Ensuite, tandis qu’Edward me soulevait prudemment hors de la petite voiture, Charlie – de façon très peu caractéristique – sortit dans la cour pour nous accueillir.
Mes joues brûlèrent ; Edward le remarqua et me regarda de manière interrogative. Mais je n’avais pas besoin de m’inquiéter. Charlie ne m’avait même pas vue.
-C’est une Aston Martin ? demanda-t-il à Edward d’une voix respectueuse.
-Oui – la Vanquish. Les coins de sa bouche remuèrent, mais il les contrôla.
Charlie libéra un profond sifflement.
-Tu veux l’essayer ? Edward leva la clé.
Les yeux de Charlie quittèrent finalement la voiture. Il regarda Edward avec incrédulité – teinté d’un petit soupçon d’espoir.
-Non, dit-il, réticent, que dirait ton père ?
-Carlisle ne s’en fera pas, dit Edward avec sincérité, riant. Vas-y. Il pressa la clé dans la main prête de Charlie.
-Bien, juste un petit tour… Charlie caressait déjà l’aile de la voiture avec une main.
Edward m’aida à boitiller jusqu’à la porte d’entrée, me prenant dès que nous fûmes à l’intérieur et me portant jusqu’à la cuisine.
-Ca a bien marché, dis-je. Il n’avait aucune chance de piquer une crise à cause de la robe.
Edward cligna des yeux.
-Je n’avais pas pensé à ça, admit-il. Ses yeux scrutèrent ma robe avec une expression critique. Je pense que c’est une bonne chose que nous n’ayons pas pris la camionnette, classique ou pas.
Je regardai à contrecoeur loin de son visage assez longtemps pour remarquer que la cuisine était inhabituellement sombre. Il y avait des bougies sur la table, beaucoup d’entre elles, peut-être toutes de 20 ou 30 cm, étaient des bougies blanches.
La vieille table était décorée par un long drap blanc, tandis qu’il y avait deux chaises.
-C’est ce sur quoi tu travaillais aujourd’hui ?
-Non – ça a seulement pris une demi seconde. C’est la nourriture qui a pris toute la journée. Je sais que tu trouves les restaurants chics écrasants, pas qu’il y ait beaucoup de choix dans cette catégorie par ici, mais j’ai décidé que tu ne pouvais pas te plaindre au sujet de ta propre cuisine.
Il m’assit sur une des chaises recouvertes et commença à rassembler les choses hors du four et du frigo. Je notai qu’il y avait seulement une place pour s’asseoir.
-Tu ne vas pas nourrir Charlie, aussi ? Il peut éventuellement arriver à la maison à l’improviste.
-Charlie ne pourra pas avaler une autre bouchée – qui, d’après toi, était mon testeur ? Je devais être sûr que tout était comestible.
Je soupirai.
-Es-tu encore en colère ?
Il traîna la chaise autour de la table de telle façon qu’il puisse s’asseoir à côté de moi.
-Non. En fait, si, mais pas trop à ce moment. J’étais juste en train de penser comment ce sera, la seule chose que je peux faire mieux que toi. Ca a l’air bon.
Je soupirai à nouveau.
Il rit.
-Tu ne l’as pas encore goûté – sois optimiste, c’est peut-être abominable.
Je pris une bouchée, m’arrêtai, et ensuite fis une grimace.
-C’est abominable ? demanda-t-il, choqué.
-Non, c’est fabuleux, naturellement.
-C’est un soulagement, sourit-il, si beau. Ne te sens pas concernée, il y a encore énormément de choses où tu es encore meilleure.
-Nommes-en une.
Il ne répondit pas tout de suite, il fit juste courir légèrement son doigt sur la ligne de ma clavicule, retenant mon regard avec ses yeux de braise jusqu’à ce que je sente ma peau brûler et rougir.
-Il y a ça, murmura-t-il, touchant le cramoisi de mes joues. Je n’ai jamais vu quelqu’un rougir aussi bien que toi.
-Magnifique, dis-je en faisant la grimace. Réactions involontaires – quelque chose dont je peux être fière.
-Tu es aussi la personne la plus courageuse que je connaisse.
-Courageuse ? me moquai-je.
-Tu passes tout ton temps libre en compagnie de vampires ; ça demande beaucoup d’audace. Et tu n’hésites pas à te mettre à proximité dangereuse de mes dents…
Je secouai la tête.
-Je savais que tu ne trouverais rien.
Il rit.
-Je suis sérieux, tu sais. Mais ne fais pas attention. Mange.
Il prit la fourchette près de moi, impatient, et commença à me nourrir. La nourriture était parfaite, évidemment.
Charlie revint à la maison quand j’avais presque terminé. Je regardai prudemment son visage, mais ma chance tenait toujours, il était trop ébloui par la voiture pour remarquer comment j’étais habillée. Il rendit les clés à Edward.
-Merci Edward, sourit-il rêveur. C’est une sacrée voiture.
-Tout le plaisir est pour moi.
-Comment est-ce que ça a été ?
Charlie regarda mon assiette vide.
-Parfait. Je soupirai.
-Tu sais, Bella, tu peux le laisser s’exercer à la cuisine pour nous à nouveau, parfois, insinua-t-il.
Je jetai un regard noir à Edward.
-Je suis sûre qu’il le fera, papa.
Nous n’avions pas encore passé la porte que Charlie se réveilla complètement. Edward avait son bras autour de ma taille, comme contrepoids et support, pendant que je boitillais avec ma chaussure instable.
-Hum, tu fais plus… âgée, Bella.
Je pouvais entendre les débuts d’une désapprobation paternelle.
-Alice m’a habillée. Je n’ai pas eu grand-chose à dire.
Edward rit si doucement que moi seule pu l’entendre.
-Viens, si Alice… sa voix s’estompa, quelque peu apaisée. Tu es jolie, Bella. Il s’arrêta, une lueur espiègle dans ses yeux. Donc, dois-je m’attendre à d’autres jeunes hommes en smoking se présentant ici cette nuit ?
Je gémis, et Edward ricana. Comment quelqu’un pouvait être aussi inconscient que Tyler, je ne pouvais pas le comprendre. Ce n’était pas comme si Edward et moi soyons secrets à l’école. Nous venions et partions ensemble, il me portait à moitié dans toutes mes classes, je m’asseyais avec lui et sa famille chaque jour au déjeuner, et il n’avait pas peur de m’embrasser devant témoins, non plus.
-J’espère, sourit Edward à mon père. Il y a un frigo plein de restes. Dis-leur de se servir.
-Je ne pense pas – ce sont les miens, marmonna Charlie.
-Prends leurs noms pour moi, Charlie. La trace de menace dans sa voix n’était probablement audible que par moi.
-Oh, assez ! ordonnai-je.
Avec soulagement, nous montâmes finalement dans la voiture et partîmes.


Et voilà ! Alors, vos impressions ? Smile
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Mara
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MessageSujet: Re: Outtake 4   Outtake 4 Icon_minitimeMar 11 Nov - 21:12

J'ai lu la premiere partie...Tu me le donneras stp...
J'adore. On reconnait bien Alice. Very Happy
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Ilovethesaga
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MessageSujet: Re: Outtake 4   Outtake 4 Icon_minitimeMar 11 Nov - 23:17

roooooooo c'est trop fort mdr déjà Jasper qui débarque et qui lui seche les cheveux mdr oh puis le repas qu'il lui a préparé aie aie aie j'adore tout cet outtake est magnifique...en tout cas c'est vrai que c'est plus plosible le coup du repas...parce que dans la version finale ella a pas mangé et puis les autres ne sont pas près du tout bon d'accord ils sont hyper rapide mais quand meme Alice et Rose doivent se coiffer ,se maquiller.Puis en partant Edward et Bella étaient déjà en retard...alors que quand ils arrivent au bal Jasper, Alice, Emmett et Rose sont déjà la...c'est pour ça que cette version colle mieu...pendant qu'elle mange les cullens se prépare et arrivent au bal avant Edward et Bella...
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aliceforever
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MessageSujet: Re: Outtake 4   Outtake 4 Icon_minitimeMer 12 Nov - 0:11

superbe
magnifique
etc..
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mzellange
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MessageSujet: Re: Outtake 4   Outtake 4 Icon_minitimeMer 12 Nov - 14:18

j'adore! j'ai vraiment trop aimé ! comme souvent, je voyais la scène se dérouler sous mes yeux.
j'ai même ri, alors que je suis à mc do, tout près de comptoire et que des clients se sont retournés pour me regarder lol !
déjà, le patron (LE big boss) est arrivé (c'est rare) et m'a tapé la bise, ce qui a surpris tout le monde, les équipiers compris, (sauf mon chéri lol).
je me serais faite remarquée aujourd'hui mdr !
enfin, j'ai trop aimé quoi. D2cidément, c'est dommage qu'elle ait coupé tant de choses, je trouve que ça rajoute vraiment de l'ampleur à l'histoire. mais bref...
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Mara
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MessageSujet: Re: Outtake 4   Outtake 4 Icon_minitimeMer 12 Nov - 21:06

J'ai fini et j'ai trop adoré. Comme toujours
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MessageSujet: Re: Outtake 4   Outtake 4 Icon_minitimeMer 12 Nov - 23:59

comme le disais mzellange c dommage qu'elle ai du couper , moi un livre de 1000pages ne m'aurais pas génée (meme si c moins vendeur surement) apres "le seigneur des anneaux" je peu tout lire
j adore les gros pavés (les histoires en 13 tomes .comme l'assasin royal que du bonheur....)
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Mara
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MessageSujet: Re: Outtake 4   Outtake 4 Icon_minitimeJeu 13 Nov - 21:08

Mzellange dévoreuse de livre ^^
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MessageSujet: Re: Outtake 4   Outtake 4 Icon_minitime

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