Twilight New-moon Eclipse Breaking Dawn
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Twilight New-moon Eclipse Breaking Dawn

Voici un forum où on parle de cette fantastique saga de Stephenie Meyer
 
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 Outtake 2

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Aloo
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MessageSujet: Outtake 2   Outtake 2 Icon_minitimeMer 10 Sep - 20:07

Voici le deuxième outtake, traduit - encore - par mes soins !
Certaines l'ont peut-être déjà lu [Je pense à Mara à qui je l'ai offert tantôt :p].
Bref: dégustez !

(Notes : Vous reconnaîtrez des morceaux de ce chapitre – des petits morceaux ont survécu et ont été combinés avec ce ui est maintenant le chapitre 20 « Impatience ». Ce chapitre ralentissait l’allure de la partie « chasse » de l’histoire, mais j’ai l’impression d’avoir supprimé beaucoup de la personnalité d’Alice quand je l’ai sacrifié.)

Shopping avec Alice

La voiture était brillante, noire et puissante ; ses fenêtres étaient teintées en noir. L’engin ronronnait comme un chat tandis que nous roulions rapidement dans la nuit profonde.
Jasper conduisait à une main, négligemment il semblait, mais la voiture musclée volait littéralement avec une parfaite précision. Alice était assise avec moi sur la banquette arrière de cuir noir. D’une manière ou d’une autre, pendant la longue nuit, ma tête avait terminé contre son cou de granite, ses bras frais m’entourant, sa pommette pressée contre le dessus de ma tête. L’extérieur de sa fine chemise de coton était froid, humide de mes larmes.
De temps à autre, si ma respiration devenait inégale, elle murmurait calmement, dans sa sapide, haute voix, des encouragements qui sonnaient comme une chanson. Pour garder mon calme, je me concentrais sur le toucher de sa peau froide ; elle donnait l’impression d’avoir une connexion physique avec Edward.
Tous les deux m’avaient assuré – quand j’avais réalisé, accablée de panique, que toutes mes affaires étaient encore dans ma camionnette – que les laisser derrière était nécessaire, quelque chose à faire avec l’odeur. Ils me dirent de ne pas m’inquiéter pour les vêtements ou l’argent. J’essayai de leur faire confiance, faisant un effort pour ignorer combien je n’étais pas à l’aise dans l’ensemble mal ajusté de £Rosalie. C’était une chose insignifiante à laquelle penser.
Sur l’autoroute lisse, Jasper ne conduisit jamais la puissante voiture au-dessous de 120km/h. Il semblait totalement ignorer les limites de vitesse, mais nous ne vîmes aucune voiture de patrouille.
Les seules interruptions dans la monotonie de la conduite furent les deux arrêts faits pour l’essence. Je notai paresseusement que Jasper était entré pour payer cash les deux fois.
L’aube commença à poindre quand nous étions au nord de la Californie. Je regardai avec des yeux secs et cinglants la lumière grise striant le ciel sans nuages. J’étais éreintée, mais le sommeil me fuyait, mon esprit trop plein d’images troublantes pour me relaxer dans l’inconscience.
L’expression brisée de Charlie – le grognement brutal d’Edward, les dents découvertes – le regard fixe et plein d’enthousiasme du traqueur – l’expression peu encourageante de Laurent - la mort dans les yeux d’Edward après qu’il m’ait embrassée la dernière fois ; des images comme ça apparaissaient devant mes yeux, mes sentiments alternant entre terreur et désespoir.
A Sacramento, Alice demanda à Jasper de s’arrêter pour prendre de la nourriture pour moi. Mais je secouai la tête mollement et lui ordonnai d’une voix creuse de continuer à conduire.
Quelques heures plus tard, dans une banlieue de L.A., Alice lui parla à nouveau doucement et il quitta l’autoroute sous le bruit de mes faibles protestations. Un grand centre commercial était visible depuis l’autoroute, et il prit le chemin pour y aller, entrant dans le parking souterrain pour s’y garer.
-Reste avec la voiture, chargea-t-elle Jasper.
-Tu es sûre ?
Il semblait inquiet.
-Je ne vois personne ici, dit-elle. Il acquiesçât, consentant.
Alice prit ma main et me tira hors de la voiture. Elle tint ma main, me gardant tout proche d’elle pendant que nous marchions dans le parking sombre. Elle contourna les abords du parking, restant dans l’ombre. Je notai comme sa peau semblait étinceler dans la lumière du soleil qui se reflétait sur le trottoir. Le centre commercial était noir de monde, plusieurs groupes de clients passaient, quelques-uns tournèrent la tête pour nous regarder passer.
Nous marchions en dessous du pont qui courait du plus haut étage du parking souterrain jusqu’au second étage d’un grand magasin, toujours en restant loin de la lumière directe.
Une fois que nous fûmes à l’intérieur, sous la lumière fluorescente du magasin, Alice sembla moins remarquable – simplement une jeune fille aussi blanche que de la craie avec des yeux alertes mais sombres, et des cheveux noirs pointant dans tous les sens. Les cernes en dessous de mes yeux, j’en étais sûre, étaient plus visibles que les siennes.
Nous captions encore l’attention de tous ceux qui jetaient un coup d’œil sur notre chemin. Je me demandai ce qu’ils pensaient en nous voyant. La délicate, dansante Alice, avec son frappant visage d’ange, habillée avec de fins et pâles tissus qui ne minimisaient pas assez sa pâleur me tenant la main, évidemment menée, tant que je m’avançais en traînant le pas dans mes habits maladroitement ajustés mais coûteux, mes cheveux ternes entortillés en nœuds dans mon dos.
Alice me mena infailliblement dans le coin nourriture.
-Que veux-tu manger ?
L’odeur grasse du fast-food retourna mon estomac. Mais les yeux d’Alice n’étaient pas ouverts pour la persuasion. J’optai sans enthousiasme pour un sandwiche à la dinde.
-Je peux aller aux toilettes ? demandai-je tandis que nous nous dirigions vers la file.
-Ok, et elle changea de direction sans jamais lâcher ma main.
-Je peux y aller seule.
L’atmosphère commune du centre commercial me fit me sentir la plus normale depuis notre jeu désastreux la nuit dernière.
-Désolée, Bella, mais Edward va lire mon esprit quand il viendra ici, et s’il voit que je t’ai laissée hors de ma vue pour une minute…
Elle s’interrompit, réticente à contempler les tragiques conséquences.
Elle attendit au moins en-dehors de la cabine des toilettes bondées. Je lavai mon visage ainsi que mes mains, ignorant les regards effrayés des femmes autour de moi. J’essayai de me coiffer en passant mes doigts dans mes cheveux, mais j’abandonnai rapidement.
Alice reprit ma main à la porte, et nous retournâmes lentement à la file pour la nourriture. Je traînais, mais elle ne semblait pas impatiente avec moi.
Elle me regarda manger, lentement au début et ensuite plus rapidement à mesure que mon appétit revenait. J’engloutis si rapidement le soda qu’elle m’avait apporté qu’elle me laissa un moment – sans pourtant jamais me quitter des yeux – pour m’en prendre un autre.
-C’est définitivement plus pratique, la nourriture que tu manges, commenta-t-elle tendis que je finissais, mais ça n’a pas l’air très drôle.
-Chasser est plus excitant, j’imagine.
-Tu n’as pas idée.
Elle montra rapidement un large sourire de dents étincelantes, et plusieurs têtes se tournèrent dans notre direction.
Après avoir jeté nos détritus, elle me conduisit au travers de vastes couloirs du centre commercial, ses yeux brillants de temps à autre pour quelque chose qu’elle voulait, m’attirant à elle à chaque arrêt. Elle s’arrêta un moment dans une boutique coûteuse pour acheter trois paires de lunettes de soleil, deux pour femmes et une pour homme. Je notai le regard que lui portait le vendeur avec une nouvelle expression quand elle lui tendit une carte de crédit étrangère transparente avec des lignes or. Elle trouva un magasin d’accessoires où elle prit une brosse à cheveux et des élastiques.
Mais elle ne se mit réellement au travail que quand elle m’entraîna dans la sorte de magasin que je ne fréquentais jamais, parce que le prix de la paire de chaussettes serait au-delà de mes moyens.
-Tu fais environ taille 2.
C’était une constatation, pas une question.
Elle m’utilisa comme un mulet, me chargeant avec une stupéfiante pile de vêtements.
De temps à autre, je la voyais à portée d’une taille XS qu’elle choisissait pour elle. Les habits qu’elle sélectionna pour elle-même étaient tous dans des matières légères, mais à longues manches ou longs jusqu’au sol, dessinés pour couvrir autant de peau que possible. Un chapeau de paille noir à large bord couronnait la montagne de vêtements.
La vendeuse eut une réaction similaire face à l’inhabituelle carte de crédit, devenant plus serviable, et appelant Alice « Mademoiselle ». Le nom qu’elle prononça ne m’était pas familier, pourtant. Une fois que nous fûmes à nouveau hors du centre commercial, nos bras chargés de sacs, elle prit la part du lion.
Je lui posai une question à ce sujet.
-Comment t’a-t-elle appelée ?
-La carte de crédit mentionne Rachel Lee. Nous allons être très prudentes de ne laisser aucune trace pour le traquer. Va te changer.
Je pensai à ça tandis qu’elle me ramena aux toilettes, me poussa dans celles pour handicapés pour que je puisse bouger. Je l’entendis farfouiller dans les sacs, suspendre finalement pour moi une robe de coton bleu clair à la porte. Je retirai avec reconnaissance le jean trop long et trop serré de Rosalie, j’arrachai la blouse qui bâillait aux mauvais endroits, et les lui envoyai par-dessus la porte. Elle me surprit en poussant une paire de sandales en cuir souple sous celle-ci – quand les avait-elle prises ? La robe m’alla extraordinairement bien, la coupe coûteuse apparente dans le sens où elle flottait autour de moi.
Tandis que je quittai la toilette, je notai qu’elle était en train de fourrer les habits de Rosalie dans la poubelle.
-Garde tes tennis, dit-elle.
Je les mis sur le dessus de l’un des sacs.
Nous retournâmes au parking. Alice reçut moins de regards, cette fois ; elle était tellement couverte de sacs que sa peau était à peine visible.
Jasper attendait. Il se glissa hors de la voiture à notre approche – le coffre était ouvert. Tandis qu’il tendait les bras pour prendre mes sacs en premier, il lança un regard sardonique à Alice.
-Je savais que j’aurais dû venir, marmonna-t-il.
-Oui, acquiesça-t-elle, elles t’auraient adoré dans les toilettes des femmes.
Il ne répondit pas.
Alice se débarrassa rapidement de ses sacs avant de les mettre dans le coffre. Elle tendit à Jasper une paire de lunettes de soleil, en mit elle-même une paire. Elle me tendit la troisième paire et la brosse à cheveux. Elle enfila sa fine chemise à manches longues d’un noir transparent et la mit sur son t-shirt, la laissant ouverte. Finalement, elle ajouta le chapeau en paille.
Sur elle, le costume de fortune semblait avoir sa place sur un podium. Elle saisit une poignée de vêtements de plus et, les roulant en boule, elle ouvrit la portière arrière et fit un oreiller sur le siège.
-Tu as besoin de dormir, maintenant, ordonna-t-elle fermement.
J’avançai docilement vers le siège, posai ma tête dessus, me pelotonnant de mon côté. Je m’endormis à mi-chemin tandis que la voiture ronronnait.
-Tu n’aurais pas dû me prendre toutes ces choses, marmottai-je.
-Ne t’inquiètes pas de ça, Bella. Dors.
Sa voix était reposante.
-Merci, soufflai-je, et je glissai dans un sommeil agité.
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Aloo
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MessageSujet: Re: Outtake 2   Outtake 2 Icon_minitimeMer 10 Sep - 20:08

[Suite et fin]

La douleur d’avoir dormi dans une position recroquevillée me réveilla. J’étais encore épuisée, mais soudainement à cran quand je me souvins d’où j’étais.
Je m’assis pour voir la Vallée du Soleil se dessiner devant moi ; la vaste étendue plate de toits de tuiles, de palmiers, d’autoroutes, le smog et les piscines, étreinte par les courtes crêtes rocailleuses qu’on appelait montagnes. J’étais surprise de ne pas sentir le soulagement, seulement un mal du pays tenace pour les cieux pluvieux et les enclos verts de l’endroit qui signifiait Edward pour moi. Je secouai la tête, essayant de refouler la vague de désespoir qui menaçait de m’accabler.
Jasper et Alice discutaient ; conscients, j’en suis sûre, que j’étais à nouveau consciente, mais ils n’en donnèrent aucun signe. Leurs rapides, douces voix, l’une basse, l’autre aiguë, s’entremêlant musicalement autour de moi. Je déterminai qu’ils étaient en train de discuter d’où rester.
-Bella, me demanda Alice avec décontraction, comme si j’avais déjà pris part à la conversation, quelle route doit-on prendre pour aller à l’aéroport ?
-Reste sur la I10, dis-je automatiquement, on passera juste à côté.
Je réfléchis pendant un moment, mon cerveau encore embrumé de sommeil.
-On va prendre l’avion ? demandai-je.
-Non, mais c’est mieux d’être tout près, juste au cas où.
Elle passa à son téléphone portable, et demanda apparemment une information. Elle parla plus lentement que d’habitude, demandant des hôtels près de l’aéroport, acquiesçant à une suggestion, ensuite faisant une pause pendant qu’elle était connectée. Elle réserva pour une semaine sous le nom de Christian Bower, citant le numéro de sa carte de crédit sans un regard sur celle-ci. Je l’entendis répéter les directions pour l’amour de l’opérateur ; j’étais sûre qu’elle n’avait pas besoin d’aide avec sa mémoire.
La vue du téléphone me rappela mes responsabilités.
-Alice, dis-je quand elle eut fini, je dois appeler mon père.
Ma vois était calme. Elle me tendit le téléphone.
Il était tard dans l’après-midi, j’espérais qu’il était au travail. Mais il répondit à la première sonnerie. J’eus envie de rentrer sous terre, me représentant son visage anxieux au téléphone.
-Papa ? dis-je, hésitante.
-Bella, où es-tu, ma chérie ? Un profond soulagement emplit sa voix.
-Je suis sur la route.
Pas besoin de lui faire savoir que j’avais fait un trajet de trois jours de voiture en une nuit.
-Bella, tu dois faire demi-tour.
-J’ai besoin d’aller à la maison.
-Ma chérie, laisse-moi parler. Tu n’as pas besoin de partir à cause d’un garçon.
Il était prudent, je pouvais le dire.
-Papa, donne-moi une semaine. Je dois y repenser, et ensuite, je déciderai si je reviens ou non. Ca n’a rien à voir avec toi, OK ? Ma voix tremblait légèrement. Je t’aime, papa. Quoique je décide, je te vois bientôt. Je te le promets.
-Ok, Bella. Sa voix était résignée. Téléphone-moi quand tu arrives à Phoenix.
-Je te téléphonerai de la maison, papa. Au revoir.
-Au revoir, Bella. Il hésita avant de raccrocher.
Au moins, j’étais à nouveau en de bons termes avec Charlie, pensai-je en rendant le téléphone à Alice. Elle me regarda prudemment, attendant peut-être un autre craquement émotionnel. Mais j’étais juste fatiguée.
La ville familière filait derrière ma fenêtre teintée. Le trafic était fluide. Nous roulâmes rapidement dans le bas de la ville, et ensuite fîmes une boucle du côté nord de Sky Harbor International, tournant au sud dans Tempe. Juste de l’autre côté du lit asséché de la Salt River, un mile et quelques depuis l’aéroport, Jasper sortit sur les indications d’Alice. Elle le dirigea facilement à travers le réseau routier pour entrer à l’aéroport Hilton.
J’avais pensé au motel 6, mais j’étais sûre qu’ils enverraient promener tout ce qui concernait l’argent.
Ils paraissaient en avoir une réserve interminable.
Nous entrâmes dans le parking réservé à la clientèle sous l’ombre des ramures d’un arbre et deux grooms bougèrent rapidement pour se mettre du côté de l’impressionnante voiture.
Jasper et Alice descendirent, ressemblant de très près aux stars de cinéma avec leurs lunettes noires. Je descendis maladroitement, raide à cause des longues heures de voiture, me sentant hideuse.
Jasper ouvrit le coffre et le personnel obséquieux chargea nos sacs de courses sur une charrette en cuivre. Ils étaient trop bien entraînés pour accorder quelques regards surpris à notre manque de véritables valises.
La voiture était très fraîche à l’intérieur de l’habitacle sombre ; sortir l’après-midi dans Phoenix, même à l’ombre, était comme fourrer ma tête dans un four mis sur grill. Pour la première fois de cette journée, je me sentais à la maison.
Jasper avança à grands pas avec confiance dans le vestibule vide. Alice resta prudemment de mon côté, les grooms nous précédant avec nos affaires. Jasper s’approcha du bureau avec un air inconsciemment royal.
« Bower » fut tout ce qu’il dit à la réceptionniste à l’air professionnel. Elle traita rapidement l’information, avec seulement le plus minuscule des coups d’œil en direction de l’idole aux cheveux d’or en face d’elle, trahissant sa compétence polie.
Nous fûmes rapidement menés à notre grande suite. Je savais que les deux chambres étaient simplement pour les conventions. Les grooms déchargèrent efficacement nos sacs tandis que je m’asseyais exténuée sur le divan et qu’Alice dansait pour examiner les autres pièces. Jasper leur serra la main avant qu’ils ne partent, et le regard qu’ils échangèrent dans le couloir était plus que satisfait : il était transporté de joie.
Ensuite, nous fûmes seuls.
Jasper vint à la fenêtre, fermant les deux couches des rideaux par sécurité. Alice apparut et laissa tomber sur mes genoux le menu du room service.
-Commande quelque chose, ordonna-t-elle.
-Je vais bien, dis-je, maussade.
Elle me jeta un regard noir, et reprit le menu. Grommelant quelque chose à propos d’Edward, elle prit le téléphone.
-Alice, vraiment, commençai-je, mais son regard me réduisit au silence.
Je posai ma tête sur le bras du fauteuil et fermai les yeux. Un coup à la porte me réveilla. Je me levai d’un bond si rapidement que je glissai du fauteuil jusqu’au sol et que je fis claquer mon front contre la table basse.
-Aïe, dis-je, étourdie, en frottant ma tête.
J’entendis Jasper rire une fois, et levai les yeux pour le voir se cacher la bouche, essayant d’étrangler le reste de son amusement. Alice gagna la porte, pressent fermement les lèvres l’une contre l’autre, les coins de sa bouche se contractant nerveusement.
Je rougis et me rassis sur le divan en tenant ma tête dans mes mains. C’était ma nourriture ; l’odeur de la viande rouge, du fromage, de l’ail et des pommes de terre tourbillonnèrent de façon séduisante autour de moi. Alice apporta le plateau aussi adroitement que si elle était serveuse depuis des années, et le posa sur la table basse.
-Tu as besoin de protéines, expliqua-t-elle, soulevant le dôme en argent pour révéler un énorme steak et une sculpture décorative de pommes de terre. Edward ne sera pas content si ton sang sent comme celui d’un anémique quand il viendra ici.
J’étais sûre qu’elle plaisantait.
Maintenant que je pouvais sentir la nourriture, j’avais à nouveau faim. Je mangeai rapidement, sentant mon énergie revenir tandis que les sucres pénétraient ma circulation sanguine.
Alice et Jasper m’ignorèrent, regardant le journal télévisé, parlant si rapidement et silencieusement que je ne pouvais pas comprendre un mot.
Un second coup résonna sur la porte. Je sautai sur mes pieds, évitant de peu un autre accident avec le plateau à moitié vide sur la table basse.
-Bella, tu as besoin de te calmer, dit Jasper tendis qu’Alice répondait à la porte.
Un membre du personnel d’entretien lui donna un petit sac avec le logo Hilton dessus et partit silencieusement. Alice l’apporta et me le tendis. Je l’ouvris et trouvai une brosse à dents, du dentifrice et toutes les autres choses indispensables que j’avais laissées à l’arrière de ma camionnette. Les larmes me sautèrent aux yeux.
-Vous êtes si gentils avec moi.
Je regardai Alice et ensuite Jasper, vivement touchée.
J’avais remarqué que Jasper était habituellement le plus prudent pour garder ses distances avec moi, aussi cela me surprit quand il vint près de moi et mit sa main sur mon épaule.
-Tu fais partie de l’Ordre, maintenant, taquina-t-il, souriant chaleureusement.
Je ressentis soudain une profonde lassitude s’infiltrer dans mon corps, mes paupières étaient trop lourdes pour les garder ouvertes.
-Très subtile, Jasper, entendis-je Alice dire avec un ton ironique.
Ses frais, minces bras, se glissèrent sous mes genoux et derrière mon dos. Elle me souleva, mais je m’endormis avant qu’elle ne m’amène à mon lit.
Il était très tôt quand je me réveillai. J’avais bien dormi, d’un sommeil sans rêves, et j’étais plus alerte que quand je me réveillais habituellement. Il faisait sombre, mais il y avait des flash de lumière bleutés venant de sous la porte. Je tendis le bras à côté du lit, essayant de trouver une lampe sur la table de nuit. Une lumière apparut devant ma tête, je sursautai, et Alice fut là, s’agenouillant à côté de moi sur le lit, sa main sur la lampe qui était bêtement posée sur la table de chevet.
-Désolée, dit-elle tendis que je m’effondrais sur l’oreiller. Jasper a raison, continua-t-elle, tu as besoin de te calmer.
-Bien, ne lui dis pas ça, grommelai-je. S’il essaye encore de me relaxer, je tomberai dans le coma.
Elle eut un fou rire.
-Tu l’as remarqué, hein ?
-S’il m’avait frappée sur la tête avec une poêle à friture, ça aurait été moins évident.
-Tu avais besoin de dormir. Elle haussa les épaules, souriant toujours.
-Et maintenant, j’ai besoin d’une douche !
Je réalisai que je portais toujours la robe bleu clair, qui était plus froissée qu’elle n’avait le droit de l’être. Ma bouche était pâteuse.
-Je pense que tu vas avoir un bleu sur ton front, mentionna-t-elle tendis que je me dirigeais vers la salle de bains.
Après m’être lavée, je me sentis mieux. Je mis les vêtements qu’Alice avait déposés pour moi sur le lit, une chemise verte de chasseur qui semblait être fait en soie, et un short en lin marron clair. Je me sentis coupable que mes nouvelles affaires étaient bien plus chouettes que n’importe quel habit que j’avais laissé derrière.
C’tait agréable de finalement faire quelque chose avec mes cheveux ; les shampooings de l’hôtel étaient d’une marque de bonne qualité et mes cheveux étaient redevenus brillants. Je pris mon temps pour les brusher parfaitement. J’avais le sentiment que nous ne ferions de plus aujourd’hui. Une inspection rapprochée dans le miroir révéla un bleu de plus en plus sombre sur mon front. Fabuleux.
Quand j’émergeai finalement, la lumière filtrait des bords des rideaux épais. Alice et Jasper étaient assis sur le sofa, regardant fixement avec patience la TV presque muette.
Il y avait un nouveau plateau de nourriture sur la table.
-Mange, dit Alice, le pointant fermement du doigt.
Je m’assis, obéissante, sur le sol et mangeai sans prêter attention à la nourriture. Je n’aimais pas l’expression de leurs visages. Ils étaient trop immobiles. Ils regardaient la TV sans jamais regarder ailleurs, même quand c’était les publicités. Je repoussai le plateau, mon estomac soudain noué. Alice baissa les yeux, regardant le plateau encore plein avec un regard mécontent.
-Qu’est-ce qui ne va pas, Alice ? demandai-je doucement.
-Il n’y a rien qui ne va pas.
Elle me regarda avec de grands yeux honnêtes, mais je ne lui donnai pas crédit une seconde.
-Bien, qu’est-ce qu’on fait, maintenant ?
-On attend un appel de Carlisle.
-Et devrait-il avoir déjà appelé ?
Je pouvais voir que je n’étai spas loin du but. Les yeux d’Alice voltigèrent de moi jusqu’au téléphone sur le dessus de son sac en cuir et retour.
-Qu’est-ce que ça signifie ? Ma voix tremblait, et je me battis pour la contrôler. Qu’il n’a pas encore appelé ?
-Ca veut juste dire qu’ils n’ont encore rien de nouveau à nous apprendre.
Mais sa voix était trop égale, et l’air fut soudain plus difficile à respirer.
-Bella, dit Jasper d’une voix suspicieusement calme, tu ne dois pas t’inquiéter pour rien. Tu es complètement en sécurité ici.
-Tu crois que c’est à cause de ça que je m’inquiète ? demandai-je, incrédule.
-Qu’est-ce que ça peut être d’autre ?
Il était surpris. Il pouvait sentir la teneur de mes émotions, mais il ne pouvait pas comprendre les raisons derrière elles.
-Tu as entendu ce que Laurent a dit.
Ma voix était basse, mais ils pouvaient m’entendre aisément, évidemment.
-Il a dit que James était meurtrier. Et si quelque chose allait mal, et qu’ils étaient séparés ? Si quelque chose arrivait à l’un d’eux, Carlisle, Emmett… Edward… Je déglutis. Si cette femelle sauvage blesse Carol [Rosalie ?] ou Esmé… Ma vois était devenue aiguë, une note d’hystérie commençant à monter dans celle-ci. Comment pourrais-je vivre avec moi-même quand c’est ma faute ? Aucun de vous n’aurait dû risquer sa vie pour moi…
-Bella, Bella, stop, m’interrompit-il, ses mots jaillissant rapidement. Tu t’inquiètes des mauvaises choses, Bella. Crois-moi – aucun de nous n’est en danger. Tu es trop sous entsion, n’ajoute pas ça à tes inquiétudes inutiles. Ecoute-moi… pour ce que j’en sais, notre famille est forte. Notre seule peur est de te perdre.
-Mais pourquoi devriez-vous…
Alice m’interrompit cette fois, touchant ma joue avec ses doigts froids.
-Il y a presque un siècle qu’Edward est seul. Maintenant qu’il t’a trouvée, notre famille est complète. Penses-tu que l’un de nous feuille le regarder dans les yeux pendant les 100 prochaines années s’il te perdait ?
Ma culpabilité se retira lentement tandis que je regardais ses yeux sombres. Mais, alors que le calme se répandait en moi, je sus que je ne pouvais pas faire confiance à mes émotions en présence de Jasper.



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Ptitebella
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MessageSujet: Re: Outtake 2   Outtake 2 Icon_minitimeMer 10 Sep - 20:27

Merci beaucoup je ne l'avais pas du tout lu! Jai adoré quan delle s'est cogner dans la table! ^^

Mais c'est vraiment dommage qu'elle ne soit pas dans le livre car il etait tres bien!!!!!
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Aloo
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MessageSujet: Re: Outtake 2   Outtake 2 Icon_minitimeJeu 11 Sep - 18:55

Oui, c'est vrai Smile

[Le prochain outtake sera l'histoire d'Emmett ! (juste histoire de vous faire saliver, mdr)]

[Peut-être pour ce w-e, qui sait?]
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Ptitebella
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MessageSujet: Re: Outtake 2   Outtake 2 Icon_minitimeJeu 11 Sep - 20:14

Moi je l'ai deja lu ^^
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mzellange
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MessageSujet: Re: Outtake 2   Outtake 2 Icon_minitimeVen 12 Sep - 10:29

Ptitebella a écrit:
Moi je l'ai deja lu ^^
oui ben pas nous alors tais toi et laisse nous profiter!!!!!
lol

en tous cas, merci c'était trop bien. vous trouvez que ça donne plus de renseignements sur Alice? moi je trouvait plus sur Jaz... enfin, les deux mais bon, c'est vrai que ça enlève un peu...
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Aloo
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MessageSujet: Re: Outtake 2   Outtake 2 Icon_minitimeVen 12 Sep - 18:45

C'est vrai que Jaz' a l'air moins distant et limite drôle ^^
(avec sa manoeuvre trooop subtile pour endormir Bella mdr)
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Mara
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MessageSujet: Re: Outtake 2   Outtake 2 Icon_minitimeLun 15 Sep - 20:20

J'adore le moment où en voyant arriver Alice Jasper dit qu'il aurait du venir Very Happy
Sinon, il cartonne ce passage (c'est pas compliqué en fait tout les passages sont bien dans le livre)
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MessageSujet: Re: Outtake 2   Outtake 2 Icon_minitimeDim 28 Sep - 12:10

Je vais vous mettre l'outtake corrigé (fautes de frappe à foison^^) / un peu remanié (plus français... plus mieux^^)

(Notes : Vous reconnaîtrez des morceaux de ce chapitre – des petits morceaux ont survécu et ont été combinés avec ce qui est maintenant le chapitre 20 « Impatience ». Ce chapitre ralentissait l’allure de la partie « chasse » de l’histoire, mais j’ai l’impression d’avoir supprimé beaucoup de la personnalité d’Alice quand je l’ai sacrifié.)

Shopping avec Alice

La voiture était brillante, noire et puissante ; ses fenêtres étaient teintées de noir. Le moteur ronronnait comme un gros chat tandis que nous roulions rapidement dans la nuit noire.
Jasper conduisait à une main, négligemment il semblait, mais la voiture musclée volait littéralement avec une parfaite précision. Alice était assise avec moi sur la banquette arrière de cuir noir. D’une manière ou d’une autre, pendant la longue nuit, ma tête avait terminé contre son cou de granite, ses bras frais m’entourant, sa pommette pressée contre le dessus de ma tête. L’extérieur de sa fine chemise de coton était froid, humide de mes larmes.
De temps à autre, si ma respiration devenait inégale, elle murmurait calmement, de sa rapide et haute voix, des encouragements qui sonnaient comme une chanson. Pour garder mon calme, je me concentrais sur le toucher de sa peau froide ; elle donnait l’impression d’avoir une connexion physique avec Edward.
Tous les deux m’avaient assuré – quand j’avais réalisé, accablée de panique, que toutes mes affaires étaient encore dans ma camionnette – que les laisser derrière était nécessaire, quelque chose à voir avec mon odeur. Ils me dirent de ne pas m’inquiéter pour les vêtements ou l’argent. J’essayai de leur faire confiance, faisant un effort pour ignorer combien je n’étais pas à l’aise dans l’ensemble mal ajusté de Rosalie. C’était une chose insignifiante à laquelle penser.
Sur les autoroutes lisses, Jasper ne conduisit jamais la puissante voiture au-dessous de 120km/h. Il semblait totalement ignorer les limites de vitesse, mais nous ne vîmes aucune voiture de patrouille.
Les seules interruptions dans la monotonie de la conduite furent les deux arrêts que nous fîmes pour l’essence. Je notai paresseusement que Jasper était entré pour payer cash les deux fois.
L’aube commençait à poindre quand nous étions au nord de la Californie. Je regardai avec des yeux secs et cinglants alors que la lumière grise striait le ciel sans nuages. J’étais éreintée, mais le sommeil m’avait fuit, mon esprit trop plein d’images troublantes pour se relâcher et sombrer dans l’inconscience.
L’expression brisée de Charlie – le grognement brutal d’Edward, les dents découvertes – le regard fixe et plein d’enthousiasme du traqueur – l’expression peu encourageante de Laurent - la mort dans les yeux d’Edward après qu’il m’ait embrassée la dernière fois ; des images comme ça apparaissaient devant mes yeux, mes sentiments alternant entre terreur et désespoir.
A Sacramento, Alice demanda à Jasper de s’arrêter pour prendre de la nourriture pour moi. Mais je secouai la tête mollement et lui ordonnai d’une voix morne de continuer à conduire.
Quelques heures plus tard, dans une banlieue de L.A., Alice lui parla à nouveau doucement et il quitta l’autoroute sous le bruit de mes faibles protestations. Un grand centre commercial était visible depuis l’autoroute, et il prit le chemin pour y aller, entrant dans le parking souterrain pour s’y garer.
-Reste avec la voiture, chargea-t-elle Jasper.
-Tu es sûre ?
Il semblait inquiet.
-Je ne vois personne ici, dit-elle. Il acquiesça, consentant.
Alice prit ma main et me tira hors de la voiture. Elle tint ma main, me gardant tout proche d’elle alors que nous quittions le parking sombre. Elle contourna les abords du parking, restant dans l’ombre. Je notai comme sa peau semblait étinceler dans la lumière du soleil qui se reflétait sur le trottoir. Le centre commercial était noir de monde, plusieurs groupes de clients passaient, quelques-uns tournèrent la tête pour nous regarder passer.
Nous marchions en dessous du pont qui courait du plus haut étage du parking souterrain jusqu’au second étage d’un grand magasin, toujours en restant loin de la lumière directe du soleil.
Une fois que nous fûmes à l’intérieur, sous la lumière fluorescente du magasin, Alice sembla moins remarquable – simplement une jeune fille aussi blanche que de la craie avec des yeux alertes mais sombres, et des cheveux noirs pointant dans tous les sens. Les cernes sous mes yeux, j’en étais sûre, étaient plus visibles que les siennes.
Nous captions encore l’attention de tous ceux qui jetaient un coup d’œil sur notre chemin. Je me demandai ce qu’ils pensaient en nous voyant. La délicate, dansante Alice, avec son frappant visage d’ange, habillée avec de fins et pâles tissus qui ne minimisaient pas assez sa pâleur me tenant la main, me dirigeant certainement, alors que j’avançais en traînant le pas dans mes habits maladroitement ajustés mais coûteux, mes cheveux ternes entortillés en nœuds dans mon dos.
Alice me mena d’autorité à la cafétéria.
-Que veux-tu manger ?
L’odeur grasse du fast-food retourna mon estomac. Mais les yeux d’Alice me laissaient penser que je ne pouvais pas la persuader que je n’avais pas faim. J’optai sans enthousiasme pour un sandwiche à la dinde.
-Je peux aller aux toilettes ? demandai-je tandis que nous nous dirigions vers la file.
-Ok, et elle changea de direction sans jamais lâcher ma main.
-Je peux y aller seule.
L’atmosphère ordinaire du centre commercial me fit me sentir la plus normale que j’aie été depuis notre jeu désastreux la nuit dernière.
-Désolée, Bella, mais Edward va lire mon esprit quand il viendra ici, et s’il voit que je t’ai laissée hors de ma vue pour une minute…
Elle s’interrompit, réticente à contempler les tragiques conséquences.
Elle attendit au moins en-dehors de la cabine des toilettes bondées. Je lavai mon visage ainsi que mes mains, ignorant les regards effrayés des femmes autour de moi. J’essayai de me coiffer en passant mes doigts dans mes cheveux, mais j’abandonnai rapidement.
Alice reprit ma main à la porte, et nous retournâmes lentement faire la file. Je traînais, mais elle ne se montrait pas impatiente.
Elle me regarda manger, lentement au début et ensuite plus rapidement à mesure que mon appétit revenait. J’engloutis si rapidement le soda qu’elle m’avait apporté qu’elle me laissa un moment – sans pourtant jamais me quitter des yeux – pour m’en prendre un autre.
-C’est définitivement plus pratique, la nourriture que tu manges, commenta-t-elle tandis que je finissais, mais ça n’a pas l’air très drôle.
-Chasser est plus excitant, j’imagine.
-Tu n’as pas idée.
Elle montra rapidement un large sourire de dents étincelantes, et plusieurs têtes se tournèrent dans notre direction.
Après avoir jeté nos détritus, elle me conduisit à travers les vastes couloirs du centre commercial, ses yeux brillant de temps à autre pour quelque chose qu’elle voulait, m’attirant à elle à chaque arrêt. Elle s’arrêta un moment dans une boutique coûteuse pour acheter trois paires de lunettes de soleil, deux pour femmes et une pour homme. Je remarquai que le vendeur la regardait avec une nouvelle expression quand elle lui tendit une carte de crédit non familière transparente avec des lignes or. Elle trouva un magasin d’accessoires où elle prit une brosse à cheveux et des élastiques.
Mais elle ne se mit réellement au travail que quand elle m’entraîna dans la sorte de magasin que je ne fréquentais jamais, parce que le prix de la paire de chaussettes serait au-delà de mes moyens.
-Tu fais environ taille 2.
C’était une constatation, pas une question.
Elle m’utilisa comme un mulet, me chargeant avec une stupéfiante pile de vêtements.
De temps à autre, je la voyais à portée d’une taille XS qu’elle choisissait pour elle. Les habits qu’elle sélectionna pour elle-même étaient tous dans des matières légères, mais à longues manches ou longs jusqu’au sol, dessinés pour couvrir autant de peau que possible. Un chapeau de paille noir à large bord couronnait la montagne de vêtements.
La vendeuse eut une réaction similaire face à l’inhabituelle carte de crédit, devenant plus serviable, et appelant Alice « Mademoiselle ». Le nom qu’elle prononça ne m’était pas familier, pourtant. Une fois que nous fûmes à nouveau hors du centre commercial, nos bras chargés de sacs, elle prit la part du lion.
Je lui posai une question à ce sujet.
-Comment t’a-t-elle appelée ?
-La carte de crédit mentionne Rachel Lee. Nous allons être très prudentes pour ne pas laisser une seule piste pou le traqueur. Va te changer.
Je pensai à ça tandis qu’elle me ramena aux toilettes, me poussa dans celles pour handicapés pour que je puisse bouger. Je l’entendis farfouiller dans les sacs, suspendre finalement pour moi une robe de coton bleu clair à la porte. Je retirai avec reconnaissance le jean trop long et trop serré de Rosalie, j’arrachai la blouse qui bâillait aux mauvais endroits, et les lui envoyai par-dessus la porte. Elle me surprit en poussant une paire de sandales en cuir souple sous celle-ci – quand les avait-elle prises ? La robe m’alla extraordinairement bien, la coupe visiblement coûteuse à la façon qu’elle avait de flotter autour de moi.
Tandis que je quittai la toilette, je notai qu’elle était en train de fourrer les habits de Rosalie dans la poubelle.
-Garde tes tennis, dit-elle.
Je les mis sur le dessus de l’un des sacs.
Nous retournâmes au parking. Les gens regardaient moins Alice, cette fois ; elle était tellement couverte de sacs que sa peau était à peine visible.
Jasper attendait. Il se glissa hors de la voiture à notre approche – le coffre était ouvert. Tandis qu’il tendait les bras pour prendre mes sacs en premier, il lança un regard sardonique à Alice.
-Je savais que j’aurais dû venir, marmonna-t-il.
-Oui, acquiesça-t-elle, elles t’auraient adoré dans les toilettes des femmes.
Il ne répondit pas.
Alice se débarrassa rapidement de ses sacs avant de les mettre dans le coffre. Elle tendit à Jasper une paire de lunettes de soleil, en mit une elle-même. Elle me tendit la troisième paire et la brosse à cheveux. Elle enfila sa fine chemise à manches longues d’un noir transparent et la mit sur son t-shirt, la laissant ouverte. Finalement, elle ajouta le chapeau de paille.
Sur elle, le costume de fortune semblait avoir sa place sur un podium. Elle saisit une poignée de vêtements de plus et, les roulant en boule, elle ouvrit la portière arrière et fit un oreiller sur le siège.
-Tu as besoin de dormir, maintenant, ordonna-t-elle fermement.
Je rampai docilement sur le siège, posai ma tête dessus, me pelotonnant de mon côté. Je m’endormis à mi-chemin tandis que la voiture ronronnait.
-Tu n’aurais pas dû me prendre toutes ces choses, marmottai-je.
-Ne t’inquiète pas de ça, Bella. Dors.
Sa voix était reposante.
-Merci, soufflai-je, et je glissai dans un sommeil agité.
La douleur d’avoir dormi dans une position recroquevillée me réveilla. J’étais encore épuisée, mais soudainement à cran quand je me souvins où j’étais.
Je m’assis pour voir la Vallée du Soleil se dessiner devant moi ; la vaste étendue plate de toits de tuiles, de palmiers, d’autoroutes, le smog et les piscines, étreinte par les courtes crêtes rocailleuses qu’on appelait montagnes. J’étais surprise de ne pas sentir le soulagement, seulement un mal du pays tenace pour les cieux pluvieux et les étendues vertes de l’endroit qui signifiait Edward pour moi. Je secouai la tête, essayant de refouler la vague de désespoir qui menaçait de me submerger.
Jasper et Alice discutaient ; conscients, j’en suis sûre, que j’étais à nouveau éveillée, mais ils n’en donnèrent aucun signe. Leurs rapides, douces voix, l’une basse, l’autre aiguë, s’entremêlaient musicalement autour de moi. Je déterminai qu’ils étaient en train de discuter de l’endroit où rester.
-Bella, me demanda Alice avec décontraction, comme si j’avais déjà pris part à la conversation, quelle route doit-on prendre pour aller à l’aéroport ?
-Reste sur la I10, dis-je automatiquement, on passera juste à côté.
Je réfléchis pendant un moment, mon cerveau encore embrumé de sommeil.
-On va prendre l’avion ? demandai-je.
-Non, mais c’est mieux d’être tout près, juste au cas où.
Elle passa à son téléphone portable, et demanda apparemment une information. Elle parla plus lentement que d’habitude, demandant des hôtels près de l’aéroport, acquiesçant à une suggestion, ensuite faisant une pause pendant qu’on transmettait son appel. Elle réserva pour une semaine sous le nom de Christian Bower, citant le numéro de sa carte de crédit sans un regard sur celle-ci. Je l’entendis répéter les instructions par égard pour l’opérateur ; j’étais sûre qu’elle n’avait pas besoin d’aide avec sa mémoire.
La vue du téléphone me rappela mes responsabilités.
-Alice, dis-je quand elle eut fini, je dois appeler mon père.
Ma voix était calme. Elle me tendit le téléphone.
Il était tard dans l’après-midi, j’espérais qu’il était au travail. Mais il répondit à la première sonnerie. J’eus envie de rentrer sous terre, me représentant son visage anxieux au téléphone.
-Papa ? dis-je, hésitante.
-Bella, où es-tu, ma chérie ? Un profond soulagement emplit sa voix.
-Je suis sur la route.
Pas besoin de lui faire savoir que j’avais fait un trajet de trois jours de voiture en une nuit.
-Bella, tu dois faire demi-tour.
-J’ai besoin d’aller à la maison.
-Ma chérie, laisse-moi parler. Tu n’as pas besoin de partir à cause d’un garçon.
Il était prudent, je pouvais le dire.
-Papa, donne-moi une semaine. Je dois y repenser, et ensuite, je déciderai si je reviens ou non. Ca n’a rien à voir avec toi, OK ? Ma voix tremblait légèrement. Je t’aime, papa. Quoi que je décide, je te vois bientôt. Je te le promets.
-Ok, Bella. Sa voix était résignée. Téléphone-moi quand tu arrives à Phoenix.
-Je te téléphonerai de la maison, papa. Au revoir.
-Au revoir, Bella. Il hésita avant de raccrocher.
Au moins, j’étais à nouveau en de bons termes avec Charlie, pensai-je en rendant le téléphone à Alice. Elle me regarda prudemment, attendant peut-être une autre crise émotionnelle. Mais j’étais juste fatiguée.
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Aloo
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MessageSujet: Re: Outtake 2   Outtake 2 Icon_minitimeDim 28 Sep - 12:10

La ville familière filait derrière ma vitre teintée. Le trafic était fluide. Nous roulâmes rapidement dans le bas de la ville, et ensuite fîmes une boucle du côté nord de Sky Harbor International, tournant au sud dans Tempel. Juste de l’autre côté du lit asséché de la Salt River, un mile et quelques depuis l’aéroport, Jasper sortit sur les indications d’Alice. Elle le dirigea facilement à travers le réseau routier pour entrer à l’aéroport Hilton.
J’avais pensé au motel 6, mais j’étais sûre qu’ils enverraient promener tout ce qui concernait l’argent.
Ils paraissaient en avoir une réserve interminable.
Nous entrâmes dans le parking réservé à la clientèle sous l’ombre des ramures d’un arbre et deux grooms bougèrent rapidement pour se mettre du côté de l’impressionnante voiture.
Jasper et Alice descendirent, ressemblant de très près aux stars de cinéma avec leurs lunettes noires. Je descendis maladroitement, raide à cause des longues heures de voiture, me sentant hideuse.
Jasper ouvrit le coffre et le personnel obséquieux chargea nos sacs de courses sur une charrette en cuivre. Ils étaient trop bien entraînés pour accorder quelques regards surpris à notre manque de véritables valises.
La voiture était très fraîche à l’intérieur de l’habitacle sombre ; sortir l’après-midi dans Phoenix, même à l’ombre, était comme fourrer ma tête dans un four mis sur grill. Pour la première fois de cette journée, je me sentais à la maison.
Jasper avança à grands pas avec confiance dans le vestibule vide. Alice resta prudemment à mon côté, les grooms nous suivant avec empressement avec nos affaires. Jasper s’approcha du bureau avec son air inconsciemment royal.
« Bower » fut tout ce qu’il dit à la réceptionniste à l’air professionnel. Elle traita rapidement l’information, avec seulement le plus minuscule des coups d’œil en direction de l’icône aux cheveux d’or en face d’elle, trahissant sa compétence polie.
Nous fûmes rapidement menés à notre grande suite. Je savais que les deux chambres étaient simplement pour le bien de la convention. Les grooms déchargèrent efficacement nos sacs tandis que je m’asseyais exténuée sur le divan et qu’Alice dansait pour examiner les autres pièces. Jasper leur serra la main avant qu’ils ne partent, et le regard qu’ils échangèrent dans le couloir était plus que satisfait : il était transporté de joie.
Ensuite, nous fûmes seuls.
Jasper vint à la fenêtre, fermant les deux couches des rideaux par sécurité. Alice apparut et laissa tomber sur mes genoux le menu du room service.
-Commande quelque chose, ordonna-t-elle.
-Je vais bien, dis-je, maussade.
Elle me jeta un regard noir, et reprit le menu. Grommelant quelque chose à propos d’Edward, elle prit le téléphone.
-Alice, vraiment, commençai-je, mais son regard me réduisit au silence.
Je posai ma tête sur le bras du fauteuil et fermai les yeux. Un coup à la porte me réveilla. Je me levai d’un bond si rapidement que je glissai du fauteuil jusqu’au sol et que je fis claquer mon front contre la table basse.
-Aïe, dis-je, étourdie, en frottant ma tête.
J’entendis Jasper rire une fois, et levai les yeux pour le voir se cacher la bouche, essayant d’étrangler le reste de son amusement. Alice gagna la porte, pressant fermement les lèvres l’une contre l’autre, les coins de sa bouche se contractant nerveusement.
Je rougis et me rassis sur le divan en me tenant la tête dans les mains. C’était ma nourriture ; l’odeur de la viande rouge, du fromage, de l’ail et des pommes de terre tourbillonnèrent de façon séduisante autour de moi. Alice apporta le plateau aussi adroitement que si elle avait été serveuse depuis des années, et le posa sur la table basse.
-Tu as besoin de protéines, expliqua-t-elle, soulevant le dôme en argent pour révéler un énorme steak et une sculpture décorative de pommes de terre. Edward ne sera pas content si ton sang sent comme celui d’un anémique quand il viendra ici.
J’étais presque sûre qu’elle plaisantait.
Maintenant que je pouvais sentir la nourriture, j’avais à nouveau faim. Je mangeai rapidement, sentant mon énergie revenir tandis que les sucres pénétraient ma circulation sanguine.
Alice et Jasper m’ignorèrent, regardant le journal télévisé, parlant si rapidement et silencieusement que je ne pouvais pas comprendre un mot.
Un second coup résonna à la porte. Je sautai sur mes pieds, évitant de peu un autre accident avec le plateau à moitié vide sur la table basse.
-Bella, tu as besoin de te calmer, dit Jasper tandis qu’Alice répondait à la porte.
Un membre du personnel d’entretien lui donna un petit sac avec le logo Hilton dessus et partit silencieusement. Alice l’apporta et me le tendis. Je l’ouvris et trouvai une brosse à dents, du dentifrice et toutes les autres choses indispensables que j’avais laissées à l’arrière de ma camionnette. Les larmes me sautèrent aux yeux.
-Vous êtes si gentils avec moi.
Je regardai Alice et ensuite Jasper, très touchée.
J’avais remarqué que Jasper était habituellement le plus prudent lorsqu’il s’agissait de garder ses distances avec moi, aussi cela me surprit quand il vint près de moi et mit sa main sur mon épaule.
-Tu fais partie de l’Ordre, maintenant, taquina-t-il, souriant chaleureusement.
Je ressentis soudain une profonde lassitude s’infiltrer dans mon corps, mes paupières étaient trop lourdes pour les garder ouvertes.
-Très subtile, Jasper, entendis-je Alice dire avec un ton ironique.
Ses bras minces et frais, se glissèrent sous mes genoux et derrière mon dos. Elle me souleva, mais je m’endormis avant qu’elle ne m’amène à mon lit.
Il était très tôt quand je me réveillai. J’avais bien dormi, d’un sommeil sans rêves, et j’étais plus alerte que quand je me réveillais habituellement. Il faisait sombre, mais il y avait des flash de lumière bleutés venant de sous la porte. Je tendis le bras à côté du lit, essayant de trouver une lampe sur la table de nuit. Une lumière apparut au-dessus de ma tête, je sursautai, et Alice était là, agenouillée à côté de moi sur le lit, sa main sur la lampe qui était bêtement posée sur la table de chevet.
-Désolée, dit-elle tandis que je m’effondrais sur l’oreiller. Jasper a raison, continua-t-elle, tu as besoin de te calmer.
-Bien, ne lui dis pas ça, grommelai-je. S’il essaye encore de me relaxer, je serai dans le coma.
Elle eut un fou rire.
-Tu l’as remarqué, hein ?
-S’il m’avait frappée sur la tête avec une poêle à frire, ça aurait été moins évident.
-Tu avais besoin de dormir. Elle haussa les épaules, souriant toujours.
-Et maintenant, j’ai besoin d’une douche !
Je réalisai que je portais toujours la robe bleu clair, qui était plus froissée qu’elle n’avait le droit de l’être. Ma bouche était pâteuse.
-Je pense que tu vas avoir un bleu au front, mentionna-t-elle tandis que je me dirigeais vers la salle de bains.
Après m’être lavée, je me sentis mieux. Je mis les vêtements qu’Alice avait déposés pour moi sur le lit, une chemise verte de chasseur qui semblait être faite en soie, et un short en lin marron clair. Je me sentis coupable que mes nouvelles affaires étaient bien plus chouettes que n’importe quel habit que j’avais laissé derrière.
C’était agréable de finalement faire quelque chose avec mes cheveux ; les shampooings de l’hôtel étaient d’une marque de bonne qualité et mes cheveux étaient redevenus brillants. Je pris mon temps pour les brusher parfaitement. J’avais le sentiment que nous ne ferions pas grand-chose aujourd’hui. Une inspection rapprochée dans le miroir révéla un bleu de plus en plus sombre sur mon front. Fabuleux.
Quand j’émergeai finalement, la lumière filtrait des bords des rideaux épais. Alice et Jasper étaient assis sur le sofa, regardant fixement avec patience la TV presque muette.
Il y avait un nouveau plateau de nourriture sur la table.
-Mange, dit Alice, le pointant fermement du doigt.
Je m’assis, obéissante, sur le sol et mangeai sans prêter attention à la nourriture. Je n’aimais pas l’expression de leurs visages. Ils étaient trop immobiles. Ils regardaient la TV sans jamais regarder ailleurs, même quand c’était les publicités. Je repoussai le plateau, mon estomac soudain noué. Alice baissa les yeux, regardant le plateau encore plein avec un regard mécontent.
-Qu’est-ce qui ne va pas, Alice ? demandai-je doucement.
-Il n’y a rien qui ne va pas.
Elle me regarda avec de grands yeux honnêtes, mais je ne la crus pas une seconde.
-Bien, qu’est-ce qu’on fait, maintenant ?
-On attend un appel de Carlisle.
-Et devrait-il avoir déjà appelé ?
Je pouvais voir que je n’étais pas loin du but. Les yeux d’Alice voltigèrent alternativement de moi au téléphone sur le dessus de son sac en cuir.
-Qu’est-ce que ça signifie ? Ma voix tremblait, et je me battis pour la contrôler. Qu’il n’a pas encore appelé ?
-Ca veut juste dire qu’ils n’ont encore rien de nouveau à nous apprendre.
Mais sa voix était trop égale, et l’air fut soudain plus difficile à respirer.
-Bella, dit Jasper d’une voix suspicieusement calme, tu ne dois pas t’inquiéter pour rien. Tu es complètement en sécurité ici.
-Tu crois que c’est à cause de ça que je m’inquiète ? demandai-je, incrédule.
-Qu’est-ce que ça peut être d’autre ?
Il était surpris. Il pouvait sentir la teneur de mes émotions, mais il ne pouvait pas comprendre les raisons de celles-ci.
-Tu as entendu ce que Laurent a dit.
Ma voix était basse, mais ils pouvaient m’entendre aisément, évidemment.
-Il a dit que James était mortel. Et si quelque chose allait mal, et qu’ils étaient séparés ? Si quelque chose arrivait à l’un d’eux, Carlisle, Emmett… Edward… Je déglutis. Si cette femelle sauvage blesse Carol [Rosalie ?] ou Esmé… Ma voix était devenue aiguë, une note d’hystérie commençant à monter dans celle-ci. Comment pourrais-je vivre en paix avec moi-même si c’est ma faute ? Aucun de vous n’aurait dû risquer sa vie pour moi…
-Bella, Bella, stop, m’interrompit-il, ses mots jaillissant rapidement. Tu t’inquiètes pour des mauvaises choses, Bella. Crois-moi – aucun de nous n’est en danger. Tu es trop sous tension, n’ajoute pas ça à tes inquiétudes inutiles. Ecoute-moi… pour ce que j’en sais, notre famille est forte. Notre seule peur est de te perdre.
-Mais pourquoi devriez-vous…
Alice m’interrompit cette fois, touchant ma joue avec ses doigts froids.
-Il y a presque un siècle qu’Edward est seul. Maintenant qu’il t’a trouvée, notre famille est complète. Penses-tu que l’un de nous veuille le regarder dans les yeux pendant les 100 prochaines années s’il te perdait ?
Ma culpabilité s’évapora lentement tandis que je regardais ses yeux sombres. Mais, alors que le calme se répandait en moi, je sus que je ne pouvais pas faire confiance à mes émotions en présence de Jasper.



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Mara
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MessageSujet: Re: Outtake 2   Outtake 2 Icon_minitimeDim 28 Sep - 20:43

tu me le donneras celui là aussi stp...=D
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