J'me souviens plus trop, il me semble qu'il disait qu'il en avait rien à foutre si ça plaisait pas aux fans ou quoi...
Je l'ai lue il y a pas mal de temps, en fait^^ Je vais essayer de retrouver l'interview et je la mets ici.
Voilà (prise sur :
http://twilight-lefilm.oldiblog.com)Le Twilight Lexicon a interviewé Billy Burke, incarnant le Chef Charlie Swan dans l'adaptation cinématographique de Twilight de Stephenie Meyer. L'interview a été conduite par Cocoa.
Nous aimerions remercier Billy pour avoir partager quelques détails de sa vie avec nous, pour sa candeur et son humour tout au long de l'interview.
Twilight Lexicon : Pourquoi avez-vous décidé de devenir acteur ?
Billy Burke : Ca n'était pas tout à fait une "décision". C'est une vie qui vous choisit largement. Dès que j'ai été assez vieux pour appréhender le fait qu'il existai un métier où vous étiez payé à glandouiller la plupart du temps, j'ai commencé à tout mettre en oeuvre pour avoir ce boulot. Après ça, vous travaillez ou pas. (D'ailleurs, mon premier choix aurait été rock star, puis acteur).
TL : Préférez-vous les planches, la télévision ou le cinéma ? Pourquoi ?
BB : J'ai joué dans seulement deux pièces de théatre dans toute ma vie et l'une d'elle était au lycée donc je n'ai pas suffisament d'expérience pour me faire une opinion là-dessus. La télévision est très restrictive à moins qu'elle soit câblée et franche, quoi qu'il en soit la plupart finissent par devenir de la merde. Je déteste à peu près tout ce que j'ai fais à la télé. Un film indépendant est ce qu'il faut si vous voulez la liberté de faire tout ce qui ne vous donne pas l'impression d'être un menteur.
TL : Vous avez participé à plusieurs adaptations cinématographique de livres, y a-t-il quelque chose qui vous motive dans ce genre de film ?
BB : Je dirais que les bons livres font les bons scripts mais ce serait du déjà-vu (approximation) parce que je n'ai jamais lu un seul des livres sur lesquels mes films étaient basés. J'ai juste essayé de trouver des trucs qui me font sentir que je peux amener quelque chose de valeur avec une petite dose d'honnêteté.
TL : Quel rôle considéreriez-vous comme le rôle de vos rêves ?
BB : Les rôles de rêves sont pour les trous-du-*** tellement imbus d'eux-mêmes qu'ils pensent en fait être destinés à jouer un rôle particulier. Je ne vois pas le métier d'acteur de cette façon. Je vois chaque rôle comme une opportunité de faire quelque chose que je n'aurais jamais imaginé faire. En d'autres termes, je doute que Marlon Brando ait jamais "rêvé" de jouer un mec appellé Don Corleone dans un film intitulé Le Parrain mais je parie que quand il jouait il se disait "hé, c'est un p****n de grand rôle."
TL : Quelle est la chose la plus drôle qu'il vous soit arrivé sur le plateau ?
BB : Les gens semblent penser qu'un plateau de cinéma est un pays imaginaire où des choses *** folles et incroyables arrivent tout le temps. Croyez-moi, j'aimerais que ce soit vrai. La réalité est que si quelque chose de vraiment "drôle" arrive, c'est parce que quelque chose est allé vraiment et terriblement de travers, et CA ça arrive tellement souvent qu'il m'est impossible de me rappeller du moindre incident. Ce qui est drôle c'est... ces *** de choses sont souvent la meilleure partie.
TL : Les fanclubs Twilight aiment la musique, vous êtes chanteur, y a-t-il des enregistrements où on peut vous entendre ?
BB : Il y a beaucoup d'enregistrements, oui. Un jour, je ferai un tour pour nettoyer tout ça et en faire des versions pour lesquelles je suis d'accord que les gens les écoutent. J'aime les chansons que j'ai écrites mais maintenant elles sont un peu démodées.
TL : Avez-vous des chansons ou des groupes préférés ?
BB : Des tonnes, mais mes artistes préférés sont plutôt des chanteurs/auteurs-compositeurs : Tom Waits, Jackson Browne, Kate Rubsy, Ben Folds, Ray LaMontagne, Patty Griffin, et récemment Brandi Carlile et Amos Lee. Mes groupes préférés en ce moment sont Spoon, Band of Horses, Kings of Leone et Placebo.
TL : Avez-vous lu la saga Twilight ? Si oui, qui est votre personnage préféré et pourquoi ? Et si non, comptez-vous le lire dans le futur ?
BB : J'en suis à la moitié de Twilight en ce moment. En fait si je le finis, ce sera un miracle. Je suis sûr que ça va faire chier tous les fans mais je veux être quelqu'un d'honnête, je ne suis pas un gros lecteur. Même si c'est triste à entendre, j'ai grandi avec la télé et les films et je n'ai jamais eu la passion des livres comme d'autres l'ont eu. Je prends bien tous les commentaires concernant l'éducation du personnage dans sa forme originale par rapport à celui que nous sommes en train de créer dans le film. Si vous détestez le portrait que j'en ai fais je suppose que vous pourrez venir et me reprocher de ne pas faire mes "devoirs" mais je pense avoir assez bien saisi qui est Charlie.
TL : Qu'est-ce qui vous a poussé à postuler pour le rôle du Chef Swan ?
BB : J'ai tendance à être attiré par les personnages qui traînent leurs problèmes dans leur poche intérieure. Quand j'ai lu le script, même si je n'ai jamais été marié et que je n'ai pas encore d'enfants, je suis à peu près sûr que je pourrais invoquer les regrets et les échecs que Charlie doit ressentir. Je sais ce que c'est de ne pas être présent alors qu'on en a le plus besoin. L'idée que ce gars soit probablement consummé par le vide mais qu'il ne puisse pas le montrer m'attire, je crois. Au-delà de ça, je considère l'histoire comme de la poésie classique.
TL : Pouvez-vous nous en dire un peu plus sur votre audition ?
BB : Je suis entré. J'ai lu une scène. Catherine a sourit. J'ai sourit. (Je ne sourit vraiment pas souvent.)
TL : Avec qui avez-vous le plus hâte de travailler pour ce film ?
BB : La plupart d'entre nous se sont déjà rencontré. C'est un groupe incroyablement doué et ils semblent tous avoir le désir de faire de bonnes images. J'espère seulement que PERSONNE n'a envie de travailler avec MOI.
TL : Ce n'est pas la première fois que vous jouez un officier de police, pourquoi aimez-vous ce genre de rôles ?
BB : C'est vraiment une coincidence. Dans ce travail vous lisez beaucoup de scripts (ce qui me gonfle parce que comme je l'ai dit, je n'aime pas lire). Un grand nombre d'histoires qui arrivent mettent en scène les forces de l'ordre. (Vous savez... Policiers, docteurs, avocats. C'est dur de les éviter.) Peu de personnages ont pris en affection des policiers, au cours des dernières années. Je n'ai pas d'affinités particulières avec le fait de porter un badge. En fait, la plupart du temps, je me sens comme un hypocrite. Je suis à peu près sûr que j'enfreins la loi très souvent.
TL :Comment décririez-vous le personnage de Charlie ?
BB : C'est un père à qui sa fille a manqué et qui, probablement, s'en voulait de ne pas avoir fait plus pour la retenir, elle et sa mère. Je ne pense qu'il y ait rien qu'il ne puisse faire pour rendre Bella heureuse et pour la faire revenir dans sa vie. De toutes façons, comme dans beaucoup de relations parents/enfants, parfois ni les parents ni les enfants n'ont les couilles pour avancer et dire tout haut combien ils aiment et apprécient l'autre en dépit de leurs difficiles passés et de leur stupides différences. J'applaudis tous ceux d'entre nous qui le font passé l'âge de 17 ans et qui maintiennent une sorte de relation sensée avec nos parents.
TL : Avez-vous rencontré Kristen Stewart ? Comment la relation père/fils à l'écran influence-t-elle votre relation en dehors du tournage ?
BB : Et bien, voilà une histoire "drôle". Je l'ai rencontrée pour la première fois dans l'avion en direction de Portland. J'ai tapé sur son épaule et j'ai dit "Salut, je suis ton père". Elle a pensé que j'étais un admirateur obscessionnel. En dépit de ça, depuis je pense que nous nous sommes plutôt bien entendu. Je pense qu'elle est d'un rare talent.
TL : Vous en savez évidemment plus que Charlie sur la vie de Bella, avez-vous le sentiment que Bella devrait parler des Vampires à Charlie ? Pourquoi ?
BB : Depuis le moment où j'ai fini le script, j'ai senti que Charlie savait déjà. Comment ne le pourrait-il pas ? Oh, oui... je ne suis pas l'écrivain.
TL : Quels éléments de votre propre vie amenez-vous pour jouer Charlie ?
BB : Autant d'éléments de ma vie que je reconnais dans celle de Charlie - hé, n'avons-nous pas tous le sentiment qu'il y a quelque chose dans notre monde qu'il faut garder secret vis à vis des autres ?
TL : Avez-vous rencontré Sarah Clarke (incarnant Renée, votre ex-femme dont vous êtes séparé) ?
BB : Oui. Nous nous sommes connus avant en fait. Elle, moi et son mari Xander Berkley avons tous participé à la série télé "24". C'est une personne agréable et une actrice qui vous met un sacré coup de pied au cul. Malheureusement, nous n'avons pas travailler ensemble sur ce film. Charlie et Renée, comme vous le savez, n'ont pas été ensemble longtemps.
TL : Dans quelle mesure pensez-vous que cette ancienne relation avec Renée affecte Charlie à un niveau personnel ?
BB: J'aime à penser qu'ils étaient le premier amour l'un de l'autre. La question ne se pose pas : il la ramenerait auprès d'elle en un battement de coeur s'il le pouvait. Il est assez clair qu'aucune des personnes qu'il a rencontré depuis elle n'a jamais été proche. Par ailleurs, pourquoi aurait-il choisi de rester seul toutes ces années ? C'est une qualité assez admirable chez la plupart des hommes. Nous n'aimons pas nous installer pour une second "pour le meilleur [et pour le pire"].
TL : Vous êtes né à Washington, avez-vous déjà été à Forks ? Appréciez-vous de tourner dans le Nord-Ouest ?
BB : Jamais allé à Forks. C'est mon 3ème film que je tourne dans la région de Portland : Feast of Love (pas encore sorti - fin de tournage 2007), Untraceable (pas encore sorti - fin de tournage 2008) et maintenant Twilight. Je me sens bien ici et je me suis habitué au climat et à la culture, mais encore une fois, c'est une coincidence. Portland commence à devenir un lieu de tournage très populaire. C'est une petite ville qui bouge.
TL : Quelles genres de recherches avez-vous fait pour préparer ce rôle ?
BB : De nouveau, je ne veux pas paraître grossier mais à moins que vous ne jouiez un boxeur, un travestie ou un astronaute, je trouve les recherches excessives hautement surfaites. Pour les acteurs qui ont une expérience de la vie limitée c'est probablement précieux mais la plupart du temps inaccessible. Si vous allez jouer un géant, vous voyez-vous passer un mois avec une troupe de nain pour savoir ce que ça fait d'être vraiment grand ? Quoi qu'il en soit, pour ceux d'entre nous qui n'ont pas habituellement le luxe de savoir quel rôle ils vont jouer plus de deux semaines à l'avance, c'est une impossibilité virtuelle. Ce que vous avez à faire est d'infuser votre imagination avec ce qu'il y a dans les pages du script. Vous apportez ce que vous savez et le reste vient après.
TL : Etes-vous surpris par la vague qui entoure ce film ? Avez-vous déjà croisé des fans de Twilight ?
BB : C'est irréel. C'est beau de voir tant de passion à propos d'autre chose que les lectures d'Oprah. Pas encore de rencontres, mais je ne serai pas surpris si les gens réagissaient à ce que j'ai dit là.
TL : La réponse massive à l'annonce de votre participation au casting a été : "C'est le père parfait !" et "C'est exactement ainsi que j'imaginais Charlie !". Cela ajoute-t-il de la pression à votre performance, l'idée de jouer un caractère tant aimé, même si vous êtes déjà accepté par les fans ?
BB: Et bien, c'est certainement agréable d'entendre ça sachant que j'ai entendu dire que tout le monde voulait Dennis Quaid, mais hé, je prends tous les compliments que je peux. Merci. Ecoutez, tout ce que je peux faire est de porter mon interprétation et d'essayer de ne pas la massacrer. Si j'étais motivé uniquement par le désir de contenter de plaire à tout le monde, je suis sûr que le résultat serait pathétique et je finirais probablement englouti et délavé.
TL : Avez-vous visité des sites de fans ?
BB : Si je suis en ligne, j'achète de la musique ou je joue au poker... mais ouais, bien sûr, j'ai jeté un oeil.
TL : Avez-vous rencontré Stephenie Meyer ou l'avez-vous prévu dans le futur ?
BB: Pas encore mais je pense bientôt. J'ai hâte.
TL : Y a-t-il quelque chose à l'horizon où nous pouvons attendre une apparition de votre part ?
BB : J'ai tourné mon 10ème (oui j'en ai fait 10) pilote télé il y a quelques mois. Si ça devient une série, elle sera diffusée en automne. Si non, je serai très proche des enregistrements des pilotes ratés de George Clooney.
TL: Je demande ça à tous les membres du casting, parce que les fans de Twilight veulent toujours savoir... Etes-vous célibataire ?
BB : Si vous voulez dire "non marié" la réponse est oui mais mon statut officiel serait "pris". En même temps, pensez-vous vraiment qu'un seul de vos lecteurs y accordera de l'importance ?
TL : Un message personnel pour les fans :
BB : Je sais qu'il y a énormement de personnes qui mettent de grands espoirs dans ce film dans le sens qu'ils souhaitent qu'il soit une fidèle adaptation du livre. Je leur assure qu'ici tout le monde partage le même esprit. Je suggèrerais aux fans d'ouvrir leur imagination au film aussi librement qu'ils l'ont fait quand ils ont ouvert les livres. Si certaines des choses qui sont là, sont absentes du livres ou tout simplement "manquantes", prend-le comme ça vient et va faire un tour mon gars. Comprenez que aussi dur que ce soit, une adaptation cinématographique ne peut être qu'une adaptation. Ce ne sera jamais le livre. Amusez-vous bien.
Merci encore à Billy Burke et son manager pour avoir arrangé ce moment avec nous. Nous sommes ravis d'avoir Billy comme membre de ce projet, et nous avons hâte de voir son portrait de Charlie à l'écran cet hiver.