Poème

Ma Bella.


Quand je t’ai vu pour la première fois,
Entourée par tes nouveaux amis,
Tu as osé poser les yeux sur moi
Mais tu les détournas dès que je le vis.

Malgré les tables qui nous séparaient
Je pouvais sentir la chaleur,
Ainsi que l’odeur
Que tu dégageais.

Le hasard a fait que je me suis retrouvé
Dans la même salle, assis à tes côtés,
Mais étant un être dangereux,
L’amitié, avec toi, serait impossible à mes yeux.

La journée non loin de toi fut passé,
Mais la nuit, tu n’as cessé de hanter mes pensées,
Par ton odeur tu m’as possédé
Et c’est ton sang que je voulais goûter.



J’ai bien essayé de t’ignorer
Mais la tentation était toujours là,
C’est pour cela que je me suis évadé,
Pour pouvoir t’oublier là-bas.

Mais même loin de toi,
Tu errais toujours en moi,
Alors je compris quelque chose
Que l’amour en était la cause.

Je suis alors revenu au lycée,
Mais c’est sur la glace que j’ai vu glisser
Tout droit vers toi, cette voiture incontrôlable,
Qui allait te renverser c’était inévitable.

Sans réfléchir je me suis précipité
Utilisant ma vitesse pour te sauver
En oubliant que je risquais de te montrer
Ce que je suis en réalité.

En me jetant sur toi, j’ai vu épargner
La vue de ton sang qui se serait écoulé.
Tu as ouvert les yeux d’un air étonné,
Me demandant comment j’avais pu te sauver.

Je ne pouvais te dire la vérité,
Pourtant tu n’as cessé de me le demander
Tu as tellement insisté
Que j’ai du te promettre de te la raconter.

Un ami de la Push t’a mis sur la voie,
Et grâce à lui tu as tout su de moi,
Je pensais que tu allais me fuir
En apprenant que je suis un vampire.

Avec des amies, tu es allée te balader,
Mais ne connaissant pas la ville tu t'es égarée,
C'est alors qu'une bande de garçons aux esprits mal placés,
T'a rencontré et a voulu, avec toi, jouer.

Tu étais là, seule, face à eux, toi l'être si fragile,
Tu voulais te défendre pour ne pas les laisser gagner,
Mais que faire quand il n'y a plus personne dans la ville,
Et que seul un miracle pourrait te sauver.

Je t'ai alors retrouvé, dans ma voiture tu es montée
Tu semblais étonnée de me voir, mais tu m’as remercié,
Il fallait que je parte vite de cet endroit
Avant de tuer ce qui ont voulu abuser de toi.

Je t'ai demandé de me parler pour pouvoir oublier
Ce à quoi je venais d'assister.
Tu m’as sorti cette douce mélodie de tes lèvres,
Cette voix qui me transportait vers des rêves.

En te regardant, je m'aperçu que tu avais froid,
Je t'ai passé ma veste et je vis que tu en humais son parfum,
Il semblait t'envoûter, et ce parfum c'était le mien,
Je commençais à réaliser que tu éprouvais plus que de l'amitié pour moi.

Je t'ai emmené jusqu'à tes amies
Elles avaient l'air étonné de me voir avec toi.
Mais après t'avoir dit qu'elles avaient dîné, elles sont parties
Nous laissant seuls toi et moi.

Après avoir mangé, nous sommes rentrés,
Dans la voiture, tu m'as annoncé que tu savais qui j'étais,
Un vampire, tu ne semblais pas effrayée
Mais ton regard m'envoûtait.

Je voulais tout savoir sur toi,
Car ton esprit m'était malheureusement fermé...
Mais toi aussi tout voulais tout apprendre de moi,
Car tu avais cette petite chose en toi qui était la curiosité.

Quelques jours après, je t’ai emmené,
Dans un lieu extraordinaire je t’ai montré
Toute ma force et ma rapidité
Pour que tu comprennes le danger.

Après ce que tu as vu, tu as continué de m’aimer
Dès notre retour, j’ai voulu essayé
De pousser les limites que j’avais fixé
En déposant sur tes douces lèvres, un baiser.

Je ne pouvais lire dans tes pensées
Mais je voyais brûler en toi
Cette flamme qui te liait à moi
Et ce pour l’éternité.

C'est à ce moment là que j'ai compris,
Que tu ne faisais pas seulement partie de ma vie
Mais que tu étais ma vie,
La lumière qui éclairait mes nuits.

Ma famille t'a tout de suite acceptée
Comme une petite sœur, tu as été considérée,
Ta gentillesse, ton calme et ta sincérité,
Nous ont poussé à encore plus t'aimer.

Tout se passait magnifiquement bien,
Il n'y avait pas de mot pour décrire notre amour,
Je savais que ce sentiment durerait toujours,
Mais tout bascula du jour au lendemain.

Ton humanité a attiré le danger,
La lumière blanche tu as vu
La mort de peu tu l’as frôlé,
Et grâce à un ange tu as survécu.

Mais il fallait arrêter
Ta mort m’aurais été impossible
Je t’ai fais croire que je cessais de t’aimer
Pour que notre séparation soit moins pénible.

Grâce à celui qui t’avais permis
De savoir qui j’étais en réalité
Tu as pu reprendre goût à la vie
Et pouvoir tout recommencer.